Novès: "Tous solidaires"

Par Rugbyrama
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Touché, mais pas coulé. Toulouse accumule les déceptions ces dernières semaines, mais Guy Novès garde foi en son groupe. Pour le manager stadiste, tout le monde tire dans le même sens sur les bords de la Garonne. Il fait le dos rond, en attendant des jour

Quatre jours après, on se demande encore comment Toulouse, menant 31-10, a pu perdre 34-41 face à Llanelli. Quelle analyse en faire avec le recul ?

G.N. : Dans ce match, il y a eu deux volets, l'un abstrait, l'autre concret. Sur le plan concret, on fait une 1re mi-temps de grande qualité malgré beaucoup de ballons perdus, notamment en conquête directe, et notre jeu nous aide à être flamboyants. En 2e mi-temps, on fait 10 minutes exceptionnelles et on marque une fois. Après cet essai, il y a eu une déconcentration générale, qui engendre de la fatigue mentale. Avec quatre essais, le point de bonus et 21 points d'avance, on a l'impression que le match est gagné. On se relâche un peu, ce qui à ce niveau n'est pas pardonnable. Après avoir pris un ou deux essais, et là c'est le côté abstrait, le doute s'installe et on finit par craquer.

Trois jours après le traumatisme de l'élimination, qu'en est-il de la mobilisation du groupe ? Vous êtes-vous parlés ?

G.N. : Pour connaître le Stade Toulousain et ses joueurs, on voit bien la solidarité dont ils font preuve actuellement. Quand je vois l'envie des joueurs de continuer à avancer, il faut les aider à retrouver cette confiance qui les a animés pendant 50 minutes. Quand on a des joueurs qui sentent qu'on est sur la bonne voie, rien ne peut nous arrêter dans le travail. Il ne faut cependant pas masquer les erreurs que nous avons faites. On a l'impression qu'actuellement tout est contre nous, mais cette mauvaise passe finira bien par tourner.

Après l'inévitable remise en question, quel est l'état d'esprit du groupe avant le choc samedi chez le double champion de France Biarritz ?

G.N. : L'état d'esprit du groupe et du staff technique est le même. Il s'agit d'évacuer le plus vite possible cet échec en analysant les raisons. C'est en parlant qu'on évacue ce genre de défaite. En parlant beaucoup et en partageant les idées. Tout le monde étant solidaire, chacun apporte sa pierre à l'édifice du président René Bouscatel, aux 33 joueurs professionnels, en passant par le staff. Il faut se remobiliser pour la suite car nous n'en sommes qu'en décembre, que la Coupe d'Europe est quasiment terminée et que la saison est encore longue. Il faut se tourner vers l'avenir. Nous n'avons pas le choix.

Beaucoup de joueurs estiment que la réponse viendra du jeu. C'est sur cela que vous allez vous concentrer désormais ?

G.N. : Nous sommes concentrés depuis le début de la saison. La concentration passe par les résultats. Pour avoir des résultats, il faut bien jouer. Pour bien jouer, il faut travailler. Aujourd'hui, on voit qu'on est capable de bien, de très bien jouer. Cela peut durer 50 minutes comme samedi, mais on est aussi capable de retomber dans nos travers. Aujourd'hui, on perd. J'espère que cela ne durera pas longtemps et qu'on reviendra, pour être en mesure de se qualifier en (demi-finales de) championnat et montrer en fin de saison ce dont on est capables.

Un déplacement chez le champion de France peut-il aider d'une quelconque façon à se relancer ?

G.N. : Pour se refaire une santé ou rebondir sur une victoire, il est sûr que jouer contre Biarritz n'est certainement pas la bonne chose. On sait très bien qu'ensuite le mois de janvier sera difficile. Le match à la maison contre Perpignan sera capital. Il y aura une pression énorme. Pour ceux à Biarritz puis au Stade Français la pression ne sera pas présente, il y aura seulement l'envie de bien faire.

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