Michalak : "J’étais prêt"

Par Rugbyrama
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Les Toulousains avaient réservé une surprise aux spectateurs de Toulouse-Biarritz (40-33) : Frédéric Michalak, dont le nom ne figurait pas sur la feuille de match, a fait son retour à la compétition et joué un quart d'heure. En avance sur le planning, mai

Vous voilà de retour. Heureux ?

Frédéric Michalak.- Pour moi, c'est du plaisir. Je suis très content de retrouver le terrain après quatre mois d'absence. C'est à chaque fois avec honneur que je porte ce maillot toulousain et je sais que c'est jusqu'à la fin de la saison. C'est une bonne rentrée, mais aussi pour les jeunes.

Comment vous sentez-vous après ce quart d'heure de jeu ?

F. M.- Ce n'est qu'un quart d'heure et il faut continuer à travailler. Là, j'ai joué sur un match amical, ce n'est pas comme si j'avais joué sur un match de haut niveau. Là, je suis rentré à fond, j'étais très chaud. Mais c'est différent d'un match de Top 14.

En un quart d'heure, vous avez fait une passe décisive, et quelques interventions intéressantes...

F. M.- Surtout, je suis content pour les jeunes comme Ribeyrolles ou encore Belie qui ont pu évoluer en première. C'est toujours important de gagner, même un match amical.

Quand pensez-vous être de nouveau à 100% ?

F. M.- J'ai fait déjà deux à trois séances d'opposition. Chaque semaine, je me sens de mieux en mieux. Mais je ne peux vraiment pas m'avancer sur ce genre de question. Je n'ai pas eu d'appréhension. Il ne faut pas se mettre à cogiter quand on rentre sur un terrain de rugby. Là je suis rentré à fond. J'étais prêt. Je ne suis pas entré en boitant.

Comment voyez-vous la fin de la saison ?

F. M.- J'espère que nous allons gagner la dizaine de matchs qui restent à jouer. Les internationaux vont revenir, et c'est dur de revenir après sept semaines à Marcoussis. Je vais prendre beaucoup de plaisir aux entraînements et essayer de donner le sourire à tout le monde.

Serez-vous prêt pour Montpellier ?

F. M.- J'étais prêt pour aujourd'hui, je serai prêt pour la semaine prochaine. Mais cela ne dépend pas de moi. Il y a 22 places dans une équipe et il faut gagner la sienne. Maintenant, c'était l'idéal de reprendre aujourd'hui. Tout se passe bien.

Quand avez-vous su que vous joueriez ?

F. M.- Je ne l'ai appris qu'en début de seconde période, au bout de cinq minutes, Guy Novès m'a dit que j'allais jouer un quart d'heure ! Je leur demandais toutes les cinq minutes si j'allais rentrer. Pendant toute la semaine, je me suis préparé, je ne savais rien. Je les ai tellement harcelé qu'ils ont fini par me faire rentrer.

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