Lièvremont: "On y croyait"

Benoît August (Biarritz)

"Nous ne sommes pas encore ressuscités. Nous sommes encore loin du compte. Il y a trois jours, il parait que nous étions en crise... Ce n'est donc pas une victoire qui va nous en sortir, ça va trop vite. Ce soit, c'était l'orgueil d'un groupe de copains qui a eu une réaction de champion et qui en avait marre de se faire taper sur les doigts. C'est une bonne performance mais nous ne sommes pas encore demi-finalistes."

Thomas Lièvremont (Biarritz)

"C'est une réaction d'orgueil d'un groupe qui a raté son objectif principal qui était la Coupe d'Europe. On en avait marre des critiques. On veut se battre jusqu'au bout. Nous ne sommes pas en vacances ce soir et c'est bien ça le plus important. La peur d'être éliminés nous a transcendés. Nous n'avons pas joué un rugby spectaculaire, mais un rugby propre. Sur mon essai, Bosch fait 99% du travail je n'ai plus qu'à aplatir, mais c'est un beau clin d'oeil car c'est peut-être mon dernier match à Aimé Giral. Avant ce match, personne nous voyait gagner, tout le monde nous voyait explosait mais nous on y croyait."

Nathan Hines (Perpignan)

"Je n'ai jamais battu le BO. Que ce soit avec mon ancien club ou avec l'USAP. Nous avions l'opportunité de bien faire aujourd'hui mais ça n'a pas souri. Le BO a réussi à nous pousser à la faute alors que nous étions bien en conquête. Un match où il y avait beaucoup de pression, avec beaucoup de jeu au pied et de combat d'avants, ce n'était pas un beau match. Ils ont marqué" contre le cours du jeu sur une interception. A partie de là on les regarde jouer et nous ne sommes pas concentrés. Aujourd'hui, ce sont beaucoup de mauvaises décisions individuelles qui nous ont tués."

Christophe Manas (Perpignan)

"L'analyse est rapide à faire: sur les 10 premières minutes nous voulions mettre la fameuse furia catalane mais malheureusement nous n'avons pas pu scorer. A partir de là, nous n'avons pas su emballer la partie et les deux équipes ont joué au chat et à la souris. En début de seconde période, il y a ce contre assassin de Bobo et on a commence à jouer à l'envers. Il ne faut pas chercher trop loin des explications, il a suffi de trois phases de jeu où nous n'avons pas respecté notre stratégie et cela nous coûte la victoire. Maintenant nous sortons du carré de tête, mais nous n'avons qu'un point de retard alors nous allons nous accrocher jusqu'au bout. Je suis très déçu car il y avait une grosse fête à Aimé-Giral."