La 25e journée en bref

EN BREF

Meilleure attaque: Clermont (751 points)
Meilleure défense: Biarritz (368 points)
Meilleur marqueur: A.Rougerie (Clermont), J.Candelon (Narbonne) - 12 essais
Meilleur buteur: B.James (Clermont) - 322 points
Meilleur réalisateur: B.James (Clermont) - 352 points

L'EQUIPE EN HAUSSE: Brive

Mathématiquement, les Corréziens ne sont pas sauvés mais les cinq points pris à Narbonne (21-42 et premier bonus offensif de la saison à l'extérieur) sont plus qu'une bouffée d'air. Ils peuvent notamment remercier leur ouvreur Maxime Petitjean, auteur de 22 points face au RCNM, et très en forme ces derniers temps. Avec ce deuxième succès consécutif, ils renvoient Agen, premier reléguable, à cinq unités. Autant dire que la réception de Bayonne devrait être moins tendue que prévue. Chez le Racing, Brive a pris pour la première fois de la saison un bonus offensif à l'extérieur, pour le troisième match gagné hors de ses bases. Grâce à cette victoire, les hommes de Jean-Marie Soubira remontent à la 9e place, leur meilleur classement cette saison, qu'ils avaient déjà atteint début décembre après trois succès de rang.

L'EQUIPE EN BAISSE: Narbonne

C'est fini pour le RCNM. Le Pro D2 sera, l'an prochain, son quotidien. Une bien triste nouvelle pour le club, qui plus est l'année de son centenaire, alors qu'il n'avait jamais connu la descente. La défaite devant Brive au Parc des Sports et de l'Amitié (42-21) a simplement scellé ce que tout le monde sentait venir depuis le début de l'année - deux victoires en huit matchs - même si Narbonne n'a finalement passé que huit journées comme reléguable. Le sursaut à Agen en avril - première victoire à l'extérieur depuis plus de deux ans - avait laissé quelques espoirs mais le Racing est retombé dans ses travers (défense poreuse) malgré des envies de jeu évidentes. C'est la 5e attaque du Top 14 qui évoluera à l'échelon inférieur en 2007-2008.

LE JOUEUR: Louis Picamoles (Montpellier)

Il est l'Oscar Midi Olympique de la semaine. Et c'est amplement mérité. Symbole d'un milieu de terrain montpelliérain archi-dominateur face à Biarritz, Louis Picamoles a fait étalage de toute sa classe. Le numéro 8 héraultais dégouline de talent. Du haut de ses 21 ans, il s'est affirmé cette saison comme un des meilleurs spécialistes à son poste dans le Top 14. Depuis quelques semaines, il enchaine les performances de très haut niveau. Si Montpellier s'en sort dans deux semaines et évite la relégation, Picamoles n'y sera pas pour rien. Et cela pourrait même lui offrir un voyage en Nouvelle-Zélande avec les Bleus.

L'ESSAI: Philippe Bidabé (Biarritz)

Il ne reste que quelques secondes à jouer, Biarritz, contre toute attente, est mené 39-22 à Montpellier. Une véritable contre-performance pour des champions de France venus chercher leur billet pour les demi-finales. Mais le Basque est têtu et il ne s'avoue jamais vaincu. Marcelo Bosch relance de ses 40, passe à Romain Cabannes qui tape un audacieux coup de pied dans le dos d'une défense montpelliéraine complètement désorganisée. Philippe Bidabé devance tous les Héraultais et s'en va aplatir sur la sirène un quatrième essai synonyme de point de bonus offensif. Un point capital qui permettra au BO de rester en course pour les demies après le bonus défensif décroché à Paris par Perpignan le lendemain.

LA STAT: 0

Balayé par Toulouse 47-0 vendredi soir, Agen n'a pas marqué le moindre point à Ernest-Wallon. C'est la première fois depuis... la saison 1993-94 et une défaite 15-0 au stade Mayol de Toulon que le SUA termine une rencontre de championnat "fanny". Une statistique qui en dit long sur le malaise actuel des Agenais, désormais en position de relégable avant l'ultime journée. Cette défaite de 47 points est par ailleurs la plus lourde depuis un revers 70-17 à Castres lors de la saison 200-2001. Un revers de 53 points d'écart qui reste le plus large de l'histoire du club. Mais dans le Tarn, Agen avait aligné ce jour-là une équipe réserve. Ce n'était pas le cas à Toulouse vendredi...

LA DECLA: Frédéric Michalak (Toulouse)

"J'ai fait mes premiers pas au Stade toulousain à l'âge de sept ans. Petit, j'habitais le quartier à côté du stade. J'étais un grand supporter et je rêvais de jouer ici. C'est une chance d'avoir pu jouer pour l'équipe professionnelle. J'ai pu le réaliser et maintenant d'autres rêves arrivent. On en veut toujours plus. La plus belle chose serait de partir sur un titre de champion de France. Ce serait magnifique pour tous ceux qui s'en vont. Je crois que ça va être une motivation supplémentaire pour tous les joueurs qui ont envie de réaliser ce dernier défi. Ça s'était passé comme cela pour le départ de Christian Califano en 2001."