Galthié: "Je ne suis pas inquiet"

Par Rugbyrama
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Soulagé par la victoire face à Perpignan dimanche au Stade de France, Fabien Galthié attend sereinement les demi-finales. L'entraineur parisien espère surtout voir l'infirmerie se vider pour les prochaines échéances. Il fait le point.

. LA VICTOIRE CONTRE L'USAP

"C'était très important de rester invaincus à Paris. Qui est invaincu depuis trois ans à domicile? Ce n'est pas rien. Nous avons fait une première période exceptionnelle, peut-être la meilleure de la saison, aussi bien dans la construction que dans l'organisation. Je n'ai rien à redire, à part sur cette action qui amène l'essai catalan. Malheureusement, nous n'avons pas réussi à concrétiser nos temps forts. En deuxième période, nous avons sombré physiquement et fait trop de fautes de main. On aurait dû creuser l'écart avant. Mais attention, Perpignan, c'est une très grosse équipe. On ne va pas faire la fine bouche. Je suis très satisfait du comportement des joueurs."

. LA DERNIERE JOURNEE

"Avant de match contre Perpignan, on ne pensait pas aux conséquences que le résultat pouvait avoir pour l'USAP ou pour Biarritz. On pensait simplement à garder notre première place. Ce sera pareil à Agen. Nous irons pour jouer. Sur les 25 premières journées, nous avons été 25 fois premiers. C'est une forme de record, et ce qui est pris n'est plus à prendre. Si nous pouvons garder cette première place jusqu'au bout, ce sera très bien."

. LES DEMI-FINALES

"Il reste un match à gagner pour jouer la finale et revenir ici. On verra bien contre qui il faudra le gagner. Je ne sais pas si nous reviendrons au Stade de France le 9 juin. J'espère. En tout cas, moi, je serai là pour voir le match même si nous ne sommes pas qualifiés ! Je ne suis pas inquiet. En rugby, il faut de la confiance, de l'envie et du respect. Mais pas d'inquiétude. Après le match contre Agen, nous ne rentrerons pas sur Paris. En fonction de l'endroit où nous jouerons notre demi-finale (NDLR: Bordeaux ou Marseille), nous nous installerons quelque part."

. L'INFIRMERIE

"C'est compliqué depuis quelques temps. On ne s'entraine pas beaucoup, vu que je cherche des joueurs valides. Là, je n'avais que deux joueurs opérationnels en deuxième ligne. Roncero et De Villiers sont obligés de jouer tous les matchs en première ligne. Aujourd'hui, je n'ai plus d'équipe type. On bricole plus qu'on s'entraine. Ce n'est pas l'idéal. On essaie de trouver le bon équilibre entre préparation et repos. Les deux prochaines semaines vont nous faire du bien. J'espère récupérer quelques joueurs. Là, nous allons faire de la récup' avant de reprendre une préparation physique jeudi et vendredi."

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