Michalak: "Je ne réalise pas"

Par Rugbyrama
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Le demi d'ouverture de Toulouse Frédéric Michalak a joué son dernier match devant son public d'Ernest-Wallon de Toulouse, vendredi soir, face à Agen. Après un tour d'honneur, il a confié ses premières impressions.

Comment avez-vous vécu votre dernier match au stade Ernest-Wallon ?

Frédéric Michalak.- Ce dernier match ici était bien sûr spécial mais ça l'était aussi pour d'autres joueurs, notammnent pour ceux qui vont prendre leur retraite. Ce doit être encore plus dur pour eux. Mais ce dernier match à Ernest-Wallon n'est pas une fin en soi. Il nous reste encore quelques matchs pour gagner quelque chose, pour finir en beauté.

Que retiendrez-vous du public toulousain ?

F. M.- Le public toulousain est toujours présent, que ce soit dans les bons ou dans les mauvais moments. Ce public est très bien servi depuis plusieurs saisons et il s'attend à voir des belles choses. Aujourd'hui (NDLR: vendredi), il a encore été très présent.

Réalisez-vous que vous venez de jouer votre dernier match sur cette pelouse ?

F. M.- Pour l'instant, je ne réalise pas trop. Quand j'y repenserai dans deux ou trois jours, je pense que ça me fera tout drôle. Nous avons tendance à ne pas profiter des bons moments et souvent on le regrette après. Aujourd'hui, j'ai essayé de profiter de ces derniers bons moments. Cela a commencé dans le bus en venant au stade.

Vous avez grandi ici. Jouer au Stade était-il un rêve de gamin ?

F. M.- J'ai fait mes premiers pas au Stade toulousain à l'âge de sept ans. Petit, j'habitais le quartier à côté du stade. J'étais un grand supporter et je rêvais de jouer ici. C'est une chance d'avoir pu jouer pour l'équipe professionnelle. J'ai pu le réaliser et maintenant d'autres rêves arrivent. On en veut toujours plus.

Qu'attendez-vous de la fin de saison ?

F. M.- La plus belle chose serait de partir sur un titre de champion de France. Ce serait magnifique pour tous ceux qui s'en vont. Je crois que ça va être une motivation supplémentaire pour tous les joueurs qui ont envie de réaliser ce dernier défi. Ça s'était passé comme cela pour le départ de Christian Califano en 2001.

Fabien Pelous vient de dire que vous étiez sans doute le joueur le plus doué avec qui il avait joué...

F. M. - C'est très gentil de sa part. Quand je suis arrivé en équipe première, j'étais très impressionné de jouer avec lui, avec N'tamack ou Califano. Ça a été une chance incroyable pour moi. C'est tout un collectif qui amène un joueur vers le haut. J'ai pu profiter du travail de tous ces grands joueurs.

Quelle image aimeriez-vous laisser au Stade toulousain, à vos coéquipiers et aux supporters ?

F. M. - Il faudrait leur demander sinon j'aimerais qu'ils se souviennent d'un joueur qui s'est toujours donné à 100% quand il portait ce maillot rouge et noir même quand je n'ai pas été bon. J'espère que les gens diront que j'étais un joueur qui se donnait à fond.

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