Servat : "J'ai des certitudes"

Par Rugbyrama
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Avec le printemps, William Servat retrouve son niveau d'avant la blessure aux cervicales. Pour le talonneur toulousain, c'est la fin d'un calvaire qui aura duré deux ans.

William Servat, les beaux jours arrivent et vous retrouvez dans le même temps votre niveau.

William Servat.- J'ai connu pas mal de temps de galère. Je ne pensai pas que ce serait si long. Cela fait deux ans maintenant. Sûr, je reviens bien, mais le tout était quand même de revenir.

Vous retrouvez le groupe de la première alors que les phases finales approchent.

W. S.- C'est une chance. Surtout que nous arrivions aux derniers ""starts" pour disputer des rencontres cette saison. Mais bon, je me suis donné les moyens pour retrouver mon niveau.

Quels moyens plus précisément ?

W. S.- J'avais énormément fondu et perdu au niveau du bras gauche. J'avais accumulé une faillite musculaire trop importante. Mais là aussi, j'ai récupéré à force de séances de musculation toute ma masse musculaire. Je me suis même amélioré.

Comment avez-vous vécu cette période ?

W. S.- Peut-être que ça ne se voit pas de l'extérieur, mais c'est là que le Stade est un groupe fort. Dans cette épreuve, tout le monde m'a toujours appelé. J'ai toujours reçu des tas d'appels pour savoir comment j'allais. Maintenant, rien ne remplace les moments d'affinité d'avant, pendant mais aussi après le match.

Avez-vous eu peur ?

W. S.- Peur... (Il sourit) Vous savez quand vous subissez une telle opération, l'essentiel est de réapprendre à vivre de nouveau normalement, et une fois cette étape franchie, il faut voir si on peut de nouveau travailler. Il y a eu des moments de doutes, c'est sûr. Mais maintenant, j'ai des certitudes.

Pensez vous au Mondial qui approche ?

W. S.- Il y a à peine deux mois, plus personne ne savait que j'existais, alors... En premier, il y a Narbonne, puis encore un certain nombre d'échéances importantes avec le Stade. Maintenant, si le téléphone doit sonner, ce sera avec un grand bonheur.

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