"Conscient de nos lacunes"

Par Rugbyrama
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Biarritz est toujours en course pour les demi-finales même si Patrice Lagisquet est conscient des lacunes de son équipe.

Une victoire, même acquise en milieu hostile et contre toute attente, n'agit pas comme un coup de baguette magique. Un seul succès ne peut pas faire oublier les erreurs de la veille et de l'avant veille. L'entraîneur biarrot Patrice Lagisquet était le premier à le reconnaître quelques minutes seulement après la victoire de son équipe à Perpignan : "Nous n'avons franchi qu'une étape et nous ne sommes pas champions du monde."

Effectivement, si le résultat permet au BOPB de se relancer dans la course aux demi-finales, le jeu basque n'a pas encore retrouvé sa superbe : "En première période, continue Lagisquet, même si nous devions pas nous découvrir à cause du vent, nous avons encore montré nos limites. Notre jeu manque encore de vitesse, de prises d'intervalles. Les joueurs sont encore en dedans. Nous ne sommes pas géniaux même si nous avons assez d'arguments pour gagner des matchs en étant réalistes." L'entraîneur, lucide, ne cachait pas que le premier essai en contre de Bobo avait permis de retirer une belle épine du pied biarrot. "Nous sommes conscients de nos lacunes mais nous savons aussi ce qui se passe dans le groupe. Les joueurs vont bien et ils vivent bien ensemble. La solidarité en défense prouve que ce n'est pas une équipe qui va mal. Personne ne se cache."

L'autre bonne nouvelle est venue du banc des remplaçants. Après les sorties prématurés de Traille, Malonga et Peyrelongue, les "second couteaux" du BOPB ont parfaitement assuré leur rôle : "Il faut le dire, s'enthousiasme Lagisquet, mais ce sont les remplaçants qui nous font gagner le match. Pendant la saison, Serge Delmas et moi nous nous sommes parfois plaint que nous n'avions pas su remplacer les joueurs qui étaient partis. Contre Perpignan, les recrues nous ont apporté un véritable plus." Avec les nouveaux blessés qui viennent remplir l'infirmerie du BOPB et la venue de Paris à Aguilera en fin de semaine, c'est un constat encourageant.

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