Harinordoquy : "Plus peur de mal faire"

Par Rugbyrama
Publié le Mis à jour
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Imanol Harinordoquy débutera le match contre l'Ecosse au centre de la troisième ligne. Une belle récompense pour le Biarrot qui attendait ça depuis le début du Tournoi. Revenant après un retour en France A l'an dernier, il savoure sa chance. Et croit plus

Il vous aura finalement fallu attendre le dernier match pour être titularisé en numéro 8...

Imanol Harinordoquy.- Ça fait plaisir. Je l'attendais et c'est arrivé. Je suis vraiment heureux et marqué par la confiance que le staff me donne.

Vous vous y attendiez ?

I.H.- Non. Comme Elvis Vermeulen est dans le groupe, je pensais que ce serait lui et j'espérais l'être en 7. Je suis content. Depuis le début du Tournoi, je suis rentré trois fois en 8 et j'ai joué une fois en 7 alors ça ne me gêne pas.

Vous avez souvent été remplaçant pendant ce Tournoi. Cette attente a-t-elle été dure à vivre ?

I.H.- Je ne vais pas me plaindre. Il y a quelques mois je n'étais plus du tout sur les tablettes. Je suis déjà très heureux d'avoir intégré le groupe pour ce Tournoi. Après, je suis un compétiteur et j'ai envie de toujours plus. J'ai joué contre les Irlandais, j'ai ensuite été remplaçant et fait quelques petits bouts de match. J'étais à la fois déçu de ne pas avoir débuté contre les Anglais et satisfait d'avoir joué une demi-heure.

Ce sera le dernier match au Stade de France avant la Coupe du monde. Cela met-il une pression supplémentaire ?

I.H.- Je reviens dans ce groupe sur la pointe des pieds avec l'envie, la fraîcheur et l'enthousiasme d'un nouveau. Je repars dans cet esprit là. A moment donné, je n'avais plus rien à perdre et aujourd'hui, quand je rentre sur le terrain, je n'ai plus peur de mal faire comme ce fut le cas il y a quelques mois. Aujourd'hui, j'ai envie de bien faire. Et même si certaines choses ne vont pas marcher, j'irai de l'avant. Il y a de la concurrence et l'avenir nous dira qui jouera la Coupe du monde. Mais je suis content d'au moins pouvoir m'exprimer sur le pré.

Avez-vous l'impression de jouer votre ticket pour la Coupe du monde samedi ?

I.H.- Je n'irais pas jusque là mais je sais que c'est un match très important parce que c'est une des dernières échéances pour nous. Même si on n'a pas beaucoup de temps de jeu, il faut essayer de donner le maximum et de rendre une copie la plus propre possible. Mais je ne veux pas penser à tout ça. Je veux déjà penser à m'amuser sur le terrain, à me faire plaisir et à retrouver cet état d'esprit.

Comment vous sentez-vous physiquement ?

I.H.- Je me sens bien. Mais je n'ai joué qu'un match et demi depuis cinq semaines alors je pense que ce sera difficile au niveau du rythme

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