Maso : Nous attendons beaucoup mieux"

Par Rugbyrama
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Le staff tricolore a effectué trois changements dans le XV de départ qui affontera l'Ecosse samedi. Les explications de ces choix.

Pourquoi avoir fait ces trois changements ?

Jo Maso: "Nous continuons notre turn-over. Nous sommes toujours en phase avec notre organisation de départ. En troisième ligne, Imanol Harinordoquy n'a pas eu beaucoup de temps de jeu jusqu'à maintenant et nous voulons le voir. Nous avons vu qu'Elvis Vermeulen avait manqué de rythme contre les Barbarians et Imanol est un sauteur. Nous avons préféré l'associer à Lionel Nallet pour avoir une garantie supplémentaire dans ce secteur. Cédric Heymans n'a lui non plus pas beaucoup de temps de jeu à l'aile par rapport à Christophe Dominici, qui a joué les quatre matchs".

Bernard Laporte: "A la mêlée, nous aurions aimé voir Jean-Baptiste Elissalde mais nous ne lui aurions peut-être pas rendu service. Je ne sais pas si ça a été le cas avec Dimitri Yachvili contre l'Angleterre. Nous avons donc préféré continuer avec Pierre Mignoni qui a fait trois matchs, qui est donc dans le rythme et qui a, d'ailleurs, fait trois bonnes parties."

Qu'attendez-vous du match contre l'Ecosse ?

Jo Maso: "Nous attendons beaucoup mieux en terme d'enthousiasme. Notre objectif est de gagner le Tournoi et pour ça, il faudra une équipe beaucoup plus entreprenante. On aurait dû être plus dangereux en Angleterre, et j'espère que nous le serons samedi. Ce qui me fait le plus râler, c'est que les derniers mots de Bernard Laporte à la sortie des vestiaires et à la mi-temps étaient "ne soyez pas frileux" et derrière, ça n'a pas suivi. Un match de haut-niveau, ça se gagne avec la base du jeu mais aussi avec de la créativité".

Avez-vous avancé dans la liste des joueurs que vous retiendrez pour la Coupe du monde ?

Jo Maso: "Nous avons beaucoup avancé avec ces sept semaines passées dans la configuration du Mondial. Nous avons évalué le maximum de joueurs possibles. Il ne faut pas oublier que nous avons commencé le Tournoi avec 14 blessés. Nous ferons un débriefing de ces sept semaines le 30 mars prochain. A partir de là, nous tirerons des enseignements pour savoir si nous préparerons la Coupe du monde à 30 ou à 40, ce que nous a apporté tout ce que nous avons mis en place. Nous allons garder le positif et éliminer le négatif."

Certains joueurs n'auront pas eu une minute de jeu dans ce Tournoi...

Jo Maso: "Il faut qu'ils se rendent compte qu'ils sont dans les 40 meilleurs joueurs français. Ils ont de la chance d'être là et une quinzaine d'autres auraient bien aimé être à leur place. Il ne faut pas être plus royaliste que le roi. Quand on a la chance d'être dans les meilleurs joueurs français, on montre qu'on a envie d'être à la Coupe du monde et on travaille. Nous voulons des combattants et des gens qui ont de l'enthousiasme. Etre international, c'est être en concurrence en permanence. Si on n'accepte pas ça, on ne peut pas jouer à ce niveau. Nous avons vu avec les Barbarians que beaucoup d'entre eux manquaient de rythme. Mais nous leur avons expliqué qu'ils ne seraient pas jugés. Nous allons les évaluer avec leurs clubs d'ici la fin du championnat".

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