Sayerse : "Vu les prestations qu’on fait, on peut aller chercher cette première ou seconde place"

  • Pro D2 - Pierre Sayerse, ailier du Stade montois
    Pro D2 - Pierre Sayerse, ailier du Stade montois
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PRO D2 - Vendredi soir, Pierre Sayerse retrouvera une équipe de Montauban dans laquelle il a passé cinq saisons. Avant ça, l’ailier est revenu, pour nous, sur les ambitions du Stade montois, sa signature dans les Landes à l’intersaison et les retrouvailles qui l'attendent face à ses ex-coéquipiers.

Vous êtes arrivé au Stade montois il y a neuf mois. Pouvez-vous nous racontez comment s’était faite votre signature ?

Montauban, m’avait annoncé fin décembre qu’ils n’allaient pas me garder. Je me suis donc mis à chercher un club et les premiers contacts avec le Stade montois se sont plutôt bien passés. J’ai décidé de signer ici, car je connaissais du monde et ça me rapprochait de chez moi. Montauban n’est pas très loin non plus, mais c’est sûr que pour la famille - une chose importante pour moi - c’est mieux de venir jouer à 1 h 30 de la maison, que de partir à 4 ou 5 heures. J’ai joué à Bayonne, c’est à côté. J’ai pas mal de potes ici. C’est donc mieux. De plus, les entraîneurs montois m’ont présenté un bon projet de jeu. L’intégration a été plutôt facile, car je connaissais Maxime Gouzou, Simon Labouyrie, Christophe Loustalot, Gauthier Doubrère, Willie Du Plessis, Yoann Laousse Azpiazu…

Aviez-vous été surpris de ne pas être gardé à Montauban ?

Oui et non. Je ne jouais pas trop en début de saison dernière. Lorsqu’ils me l’ont annoncé, ça m’a quand même fait chier sur le moment. J’étais déçu, mais j’ai su passer à autre chose et bien finir la saison à Montauban.

Pouvez-vous nous parler de l’ambiance au sein du vestiaire montois ?

Elle est très, très bonne pour l’instant. Après, je pense que c’est aussi dû aux victoires. Si ça perdait, ça ne serait peut-être pas comme ça. Mais dès les matchs amicaux, ça s’est très bien passé. L’ambiance était vraiment top. La saison a bien commencé et avec les résultats, elle n’a pu que s’améliorer.

Aviez-vous déjà connu une telle osmose dans un groupe, par le passé ?

J’ai connu de très bonnes ambiances, mais autant, je ne suis pas sûr.

Vous avez disputé dix matchs et avez été titulaire huit fois cette année. Quel regard portez-vous sur votre saison ?

C’est bien, mais j’aimerais jouer un peu plus. On veut toujours jouer plus. Après, l’équipe marche bien, je participe aux matchs, donc ça fait plaisir. En fait, tu veux faire tous les matchs, mais ce n’est pas possible, car il y a une grosse concurrence à l’aile. Dans l’ensemble, je suis donc assez content.

Que vous manque-t-il pour jouer plus ?

Il faut que je fasse de meilleures prestations quand on m’aligne sur le terrain. Je n’ai marqué que deux essais, ce n’est pas énorme. Les autres ailiers ont eu plus de temps de jeu et en ont marqué plus.

Collectivement, après un petit coup de mou en janvier, le Stade montois va-t-il mieux ?

Nous avons connu un dernier bloc un peu plus compliqué, où nous avions peut-être un peu moins de réussite dans tout ce qu’on tentait. Là, ça se passe mieux. Nous venons d’enchaîner trois victoires d’affilée. Nous sommes sur une bonne dynamique, et vendredi nous recevons Montauban, qui sort d’un succès face à Oyonnax. Nous allons essayer de rester sur cette dynamique.

Quel est l’objectif de cette fin de saison ? Accrocher une demi-finale à domicile ?

Oui, on y pense de plus en plus, puisque nous sommes dans les trois premiers. Ce serait un gros résultat de faire une demi-finale à domicile. Je ne suis pas sûr qu’on s’attendait à ça en début de saison. Vu les prestations qu’on fait, on peut espérer aller chercher cette première ou seconde place.

Vous allez retrouver, vendredi, votre ancien club. Comment abordez-vous ce rendez-vous ?

Je suis très content de recevoir Montauban. J’ai encore pas mal de copains là-bas. J’ai toujours envie de leur montrer qu’on est meilleurs qu’eux. Ce sont mes potes, mais personnellement, j’ai envie de faire un gros match face à eux et de les battre sur le terrain, pour pouvoir les chambrer à la fin. Si je perds, je sais que je vais me faire chambrer… (rires)

Que gardez-vous de vos cinq années passées à Montauban ?

De très bons souvenirs. C’est là-bas que j’ai vraiment commencé ma carrière avec les professionnels, puisque j’ai enchaîné pas mal de matchs. J’ai vécu des phases finales, même si je ne les ai pas jouées (NDLR : en 2017 et 2018). J’ai encore beaucoup d’amis à Montauban et c’est avec grand plaisir que je vais les voir ce week-end.

Avez-vous eu vos anciens coéquipiers au téléphone cette semaine ?

Oui, j’ai eu Maxime Salles au téléphone. Par texto, j’ai eu Jean Sousa, Benjamin Puntous et Maxime Mathy. Après, je ne les ai pas trop chambrés pour l’instant. Ce n’est pas facile de chambrer lorsqu’on reçoit, c’est plus facile quand on se déplace, car on a moins de pression.

Que pouvez-vous nous dire sur l’USM ?

C’est une équipe très costaud, rugueuse. Cette année, ils ont enchaîné les bonnes et moins bonnes prestations. Là, ils viennent de battre Oyonnax. Je pense qu’ils ont envie de continuer sur cette lancée et ça va être à nous de leur montrer qu’ils ne sont pas à Sapiac et que ça va être dur de venir chercher quelque chose.

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