Rivière : "Je n’ai jamais douté qu’on allait revenir en Top 14"

  • Pro D2 - François Rivière (Perpignan)
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PRO D2 - L'émotion de la remontée, l'attente des deux ans, les chantiers pour être compétitifs dans l'élite, l'évolution du club : le dirigeant se confie avec émotion sur les coulisses du sacre sang et or et se projette sur le défi à venir.

Est-ce la saison la plus aboutie sportivement depuis votre accession à la présidence, en 2014 ?

C’est une évidence. Il faudrait d’ailleurs inclure la saison d’avant. Au cumul de ces deux années, on doit avoir une vingtaine de points d’avance sur la concurrence. Au niveau de l’état d’esprit aussi, il y a une confiance, une solidarité et un sens du travail que je n’avais encore jamais vus. Enfin, au niveau de l’encadrement, un palier a également été franchi. L’Usap est enfin un club apaisé dans son organisation quotidienne. Pour tout ça, je n’ai jamais douté qu’on allait revenir en Top 14. C’était tellement mérité.

L'objectif de la remontée est atteint. Mais le sport est un éternel recommencement et il faut déjà penser au prochain défi. Quelles sont les priorités pour s'armer à cet effet ?

Sur le plan sportif, l’Usap a déjà un groupe performant. Il faut renforcer l’effectif mais ne pas le troubler. Au demeurant, le staff estime qu’il y a des postes à renforcer. Ça fera l’objet de trois ou quatre recrutements. Il y a le chantier des infrastructures, en parallèle : Aimé-Giral a une capacité de réception qui est de moitié inférieure à celle des autres clubs de Top 14 comparables (Pau, Bayonne…). Il faut y travailler très vite. L’enjeu économique est important. Cette priorité est heureusement partagée par les collectivités. Bruno Rolland a déjà aménagé des espaces complémentaires qui pourraient être prêts dès la reprise, les institutionnels financent une remise à niveau de certains salons... Ça va bosser fort pendant l’été. Nous sommes lancés dans une course contre-la-montre.

En quoi l'Usap de 2021 est-elle plus à même de rivaliser dans l'élite que celle de 2018 ?

Ce groupe a plus de joueurs d’expérience. Je pense à Mathieu Acebes, Piula Faasalele ou De La Fuente qui n’est pas capitaine de l’Argentine pour rien. Dans les instants décisifs, dans la précision, il est important de compter sur ce vécu. Il y a trois ans, on était des petits nouveaux. On ne peut pas dire que l’on avait été pris au dépourvu mais les conditions n’étaient pas remplies comme elles le sont aujourd’hui. On a poursuivi l’apprentissage et il y a une maturité différente. Le vrai traumatisme n’a pas été la descente de 2018, vous savez. C’était celle de 2014. Il a vraiment fallu reconstruire le club. C’est là où Christian (Lanta) a apporté de la sérénité. C’est là où La Rochelle nous montre l’exemple. Je m’inspire beaucoup de cette construction.

L'ailier des Pumas Bautista Delguy va donc voir son engagement validé, maintenant que la montée est actée ?

Il y aura des annonces rapidement. Elles ne surprendront pas les spécialistes. Vous savez certaines choses. Les différents scenarii avaient été préparés et actés avec Christian Lanta et Bruno Rolland. Mais on ne pouvait pas finaliser les dossiers au cas où l’on serait resté en Pro D2. Ça aurait été trop risqué. Entre le moment où Christian a préparé le recrutement et le moment de la signature, on peut avoir de mauvaises surprises.

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