À Oyonnax, la plaie s'est refermée

  • Coach Adrien Buononato - Oyonnax
    Coach Adrien Buononato - Oyonnax
  • Toulon - coach Manny Edmonds
    Toulon - coach Manny Edmonds
  • Vincent Debaty - Oyonnax
    Vincent Debaty - Oyonnax
  • Thierry Emin, président et Dougal Benjaballah vice-président
    Thierry Emin, président et Dougal Benjaballah vice-président
  • Joffrey Michel (Montpellier) - 23 décembre 2016
    Joffrey Michel (Montpellier) - 23 décembre 2016
Publié le
Partager :

Adrien Buononato l’assure, Oyonnax a tourné la page d’une descente vécue comme un traumatisme. Néanmoins, celle-ci reste dans un coin de la tête de ceux qui l’ont vécue, une manière de ne pas oublier et de ne pas reproduire les mêmes erreurs. Et revenir plus fort !

Voilà maintenant trois semaines que les joueurs ont repris l’entrainement, revenus affutés de leurs vacances de l’avis des entraineurs. Alors qu’une nouvelle semaine de coupure se profile à l’horizon avant de débuter des semaines "types" et d’affronter Lyon en guise de premier test (le 3 août à Arnas), on sent déjà une certaine impatience, l’envie d’en découdre. Car Oyonnax a intensifié sa mue (voir par ailleurs), et seule la victoire sera gage de légitimité.

Toulon - coach Manny Edmonds
Toulon - coach Manny Edmonds

Ainsi, Adrien Buononato a choisi Manny Edmonds pour l’épauler. Tout sauf un hasard. Les deux hommes ont passé leurs diplômes d’entraineur ensemble à Marcoussis, et c’était déjà le premier choix la saison dernière. "C’est la troisième fois qu’il me contactait, je ne pouvais pas refuser", sourit l’Australien qui avait aussi été pressenti pour prendre la succession de Jeff Dubois au Stade français, du temps où Buononato faisait équipe avec Gonzalo Quesada.

Une nouvelle organisation mais de la continuité

Aux côtés donc d’Edmonds, "nous allons gérer la performance de l’équipe et faire front à deux", explique le directeur sportif, qui sera également assisté du toujours joueur Vincent Debaty (mêlée), Vili Ma’afu (défense) et Maurie Fa’asavalu (attaque). Quant à la philosophie grandement portée sur l’offensive en Top 14, la Pro D2 ne changera rien. "On sera dans la continuité mais on est tellement allé vite pour le mettre en place que l’on a un peu négligé la conquête, confie Buononato en référence à la saison passée et qui veut remettre la conquête au cœur des débats, ce qui n’enlève rien en termes d’intentions."

Vincent Debaty - Oyonnax
Vincent Debaty - Oyonnax

D’autant qu’Edmonds a ses idées et veut "mettre sa patte plutôt que d’essayer de copier ce qui a été fait, dit-il en expliquant le besoin de rendre le jeu plus efficace. En principes de jeu, ça ne va pas trop changer. On va essayer de simplifier les choses et d’avoir beaucoup plus de jeux au pied."

Retrouver rapidement le parfum de la victoire

Début juin, le président Thierry Emin et le vice-président du directoire Dougal Bendjaballah ont annoncé cette ambition de jouer les premiers rôles en Pro D2. Adrien Buononato et son groupe se sont quant à eux promis des choses… "On s’est mis un niveau d’exigence très élevé. Il y a une cicatrice que l’on a refermée et il faut passer à autre chose. Le meilleur moyen d’effacer l’échec c’est la victoire", confie le directeur sportif qui a laissé un peu de temps pour, surtout, digérer le scénario de la descente que la relégation en elle-même.

Thierry Emin, président et Dougal Benjaballah vice-président
Thierry Emin, président et Dougal Benjaballah vice-président

Mais une bonne partie de ce groupe aura cette expérience de l’élite qui lui sera bénéfique. "L’idée est de faire progresser cette équipe pour être mieux préparé le jour où l’on remontra en Top 14", poursuit l’entraineur adjoint Manny Edmonds, tout aussi revanchard que ses nouveaux joueurs après son expérience frustrante à Toulon, qu’il juge quand même enrichissante.

Le nouveau visage d’Oyonnax Rugby assumé

On le sait, exit l’USO au profit d’Oyonnax Rugby et la transformation amorcée ces derniers mois est assumée. Quand on change l’identité de jeu puis visuelle, ainsi que l’organisation profonde du sportif, on prend un risque qui est assumé. "Il faut continuer cette mue et la rendre gagnante. Il y avait un vrai besoin de changer le visage d’Oyo et passer un cap après Christophe (Urios) qui avait façonné le club à son image. Il fallait grandir en termes d’infrastructures et professionnaliser tous les services", insiste Buononato pour qui la seule chose qui compte, c’est gagner.

Joffrey Michel (Montpellier) - 23 décembre 2016
Joffrey Michel (Montpellier) - 23 décembre 2016

Et ce qui manque à ce jeu séduisant pour le rendre gagnant, c’est justement la mission d’Edmonds qui peut compter sur neuf renforts dont certains très expérimentés comme le Montpelliérain Joffrey Michel, qui a évolué avec l’Australien à l’USAP. D’ailleurs, "les anciens ont très vite mis les nouveaux dans le bain", sourit Buononato.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?