6 raisons expliquant l’incroyable invincibilité d’Aurillac à domicile

  • Maxime Escur (Aurillac) - octobre 2016
    Maxime Escur (Aurillac) - octobre 2016
  • Robert Lilomaiava (Aurillac)
    Robert Lilomaiava (Aurillac)
  • Maxime Petitjean (Aurillac) - octobre 2016
    Maxime Petitjean (Aurillac) - octobre 2016
  • Jérémy Davidson et les joueurs d'Aurillac - octobre 2016
    Jérémy Davidson et les joueurs d'Aurillac - octobre 2016
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Cela fait maintenant plus de deux ans que le Stade aurillacois n’a pas perdu à Jean-Alric. Avant son match face à Biarritz dimanche (14h15), nous vous proposons six éléments pour comprendre pourquoi Aurillac est si impérial dans son antre.

Une confiance qui s’est installée chez les joueurs

Il faut remonter au 8 novembre 2014 pour trouver la trace de la dernière défaite d’Aurillac devant ses supporters. C’était face à Albi (19-20). Depuis, le Stade aurillacois a enchaîné 31 victoires de suite en Pro D2 à Jean-Alric. La barre des deux ans d’invincibilité à domicile vient d’être franchie. Au fur et à mesure des succès, la confiance s’est installée chez les joueurs. Je pense que dans la tête on est plus forts, plus confiants, du coup on a plus de facilités à mettre en difficulté les équipes adverses, estime Adrien Pélissié.

Robert Lilomaiava (Aurillac)
Robert Lilomaiava (Aurillac)

Un visage plus conquérant qu’à l’extérieur

Le talonneur aurillacoisavance aussi une autre explication. On fait des matches complètement différents à Aurillac qu’à l’extérieur. On est beaucoup plus conquérants, beaucoup plus forts sur les bases. Le bilan comptable l’atteste : cinq victoires sur cinq à domicile cette saison, une en cinq déplacements. Cette volonté de ne rien céder sur son terrain est matérialisée par cette déclaration d’Antoine Renaud : On a à cœur de montrer qu’on existe. Le meilleur réalisateur cantalien confirme que rester invaincu à domicile est avant tout un bon moyen de figurer dans les premières positions pour espérer revivre une demi-finale en fin de saison. C’est surtout ça, parce qu’après l’invincibilité c’est bien pour les statistiques, mais on ne le fait pas pour ça.

Une humilité et une capacité à se remettre en question

Malgré ces victoires, les Aurillacois ne s’enflamment pas. On reste humbles. Ce n’est pas parce qu’on n’a pas perdu depuis deux ans à la maison qu’on ne peut pas perdre le prochain match, avertit Adrien Pélissié. Antoine Renaud prolonge l’analyse. On voit aujourd’hui que la Pro D2 est très, très homogène. N’importe quelle équipe peut s’imposer n’importe où. Colomiers a fait l’exploit, Vannes aussi, nous on a failli le faire à Oyonnax (19-24). Week-end après week-end, c’est une éternelle remise en question. La réception dimanche d’un BOPB en difficulté n’échappe pas à la règle. Biarritz a de grands joueurs. Même si les Biarrots ont perdu chez eux contre Vannes (22-23), ça n’empêche pas qu’ils peuvent venir gagner à Aurillac. On se méfie d’eux, assure Adrien Pélissié.

Maxime Petitjean (Aurillac) - octobre 2016
Maxime Petitjean (Aurillac) - octobre 2016

Une stabilité dans le club

Cette invincibilité confirme aussi le travail mis en place par le président, les entraîneurs, nous les joueurs sur la régularité. On a l’effectif qui ne bouge pas énormément, les coaches sont les mêmes, explique Antoine Renaud. À chaque début de saison, Jeremy Davidson et Thierry Peuchlestrade ne repartent pas de zéro en s’appuyant sur un groupe assez stable et de qualité. Ça facilite les repères et les automatismes. Et l’attachement au club se matérialise notamment par cette volonté de rester invaincu à domicile.

L’apport du public

S’il reste beaucoup de chemin pour se rapprocher du record de Clermont au Michelin, 77 succès de rang entre novembre 2009 et mai 2014, Aurillac a pu compter sur son 16e homme pour établir sa série. Bien sûr que le public joue un rôle dans les résultats, affirme Adrien Pélissié. Quand on sent que tout le monde est derrière nous, ça aide, ça donne une force supplémentaire. Le public est très important pour nous à Aurillac, surtout que maintenant le stade a été refait. On a une jolie enceinte. C’est super. Il faut que ça continue avec le public toujours plus nombreux, on l’espère.

Jérémy Davidson et les joueurs d'Aurillac - octobre 2016
Jérémy Davidson et les joueurs d'Aurillac - octobre 2016

Des adversaires souvent dans leurs petits souliers avant de se rendre dans le Cantal

À force de gagner chez eux, on en vient à se demander si les Cantaliens n’ont pas un ascendant psychologique sur leurs adversaires. Les joueurs qui doivent se rendre à Jean-Alric peuvent avoir en tête ce tableau brossé par Adrien Pélissié : "On joue à Aurillac, il va faire froid, ça va être dur, tout ça". Maintenant je ne sais pas si on a un avantage psychologique, répond le talonneur. Tant mieux si les adversaires le voient comme ça !, conclut Antoine Renaud.

Dimanche (14h15), suivez et diffusé sur Eurosport 2...

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