Narbonne, la journée d'après...

  • Etienne Herjean (Narbonne)
    Etienne Herjean (Narbonne)
  • Christian Labit (Narbonne)
    Christian Labit (Narbonne)
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PRO D2 - Les fesses encore rouges après la fessée reçue à Perpignan (66-13), Narbonne n'a eu qu'une semaine pour retrouver le moral avant d'accueillir le leader Oyonnax.

De mémoire, il ne se souvient pas avoir un jour enregistré une telle déconvenue, pas plus en tant que joueur qu'entraîneur. Mais on apprend aussi de ces moments-là, relativise Christian Labit, le manager de Narbonne. Ça va nous permettre de voir comment les hommes se comportent dans ce contexte. Depuis plusieurs semaines, on passait de bons weekends et de bonnes semaines d'entraînement car le contenu des matches était correct mais là, dès lundi, j'ai senti la différence.

Christian Labit a retrouvé des joueurs à la mine basse et au mental défait avec lesquels il a pris le temps d'échanger : A chaud, à la mi-temps du match, j'ai été dur avec eux et je leur ai dit qu'ils passaient à côté. Mais dès lundi, je suis passé à autre chose et j'ai insisté sur un point qui me semble crucial : le score ne reflète absolument pas l'écart réel entre les deux équipes. C'est tellement gros que ce n'est pas crédible.

Christian Labit (Narbonne)
Christian Labit (Narbonne)

Labit : "Lundi, ils ont lâché leur venin"

Alors pour remettre les têtes sur les épaules, le manager du RCNM a eu recours à une recette qui a fait ses preuves : Dès le lundi, nous avons fait un match en opposition. C'est en fait le match que les joueurs ont oublié de faire contre l'Usap. Ça a permis aux garçons de libérer l'agressivité et la pression accumulées après la défaite. Ils ont lâché leur venin. A tel point que le capitaine Etienne Herjean a été touché à un genou et sera absent quelques semaines.

La semaine a donc servi à évacuer la frustration née du match à Perpignan mais pas seulement. Pas seulement car, hasard du calendrier, c'est Oyonnax qui vient dimanche. Et un leader, ça se reçoit en bonne et due forme ! C'est un match à double tranchant pour nous", aquiesce Christian Labit. J'avoue que j'aurais préféré affronter une équipe avec moins de certitudes qu'Oyonnax. Nous avons envie d'oublier notre match précédent mais de son côté Oyo voudra poursuivre sa dynamique, donc l'équation n'est pas simple. Le manager, qui sait combien le sport est versatile, attend nécessairement une réaction de ses joueurs. Et il faudra qu'elle soit à hauteur de l'enjeu…

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