Pour se qualifier, Aurillac va forcément devoir faire un coup chez un concurrent direct
PRO D2 - 7e à six points de Mont-de-Marsan, cinquième et dernier qualifiable, le Stade aurillacois doit réaliser une voire deux grosses performances sur ses trois derniers déplacements pour espérer intégrer le top 5. Vendredi (20h30), il se rend à Colomiers, un concurrent direct, invaincu à domicile depuis le début de saison. Un sacré défi à relever pour le Saca.
La semaine dernière, la victoire bonifiée d’Aurillac contre Bourgoin (40-14), conjuguée aux défaites sans point de Mont-de-Marsan à Angoulême (30-20) et de Colomiers à Béziers (41-27), a remis, un peu, les Cantaliens dans la course aux demi-finales, l’objectif en début de saison. Distancés de six points par les Montois, 5e, et de sept unités par les Columérins, 4e, il reste cinq matches aux Aurillacois, 7e, pour tenter d’accrocher une place en demi-finales.
Une mission qui s’annonce très difficile après une saison où Aurillac a souffert. À cause des blessures, avec près d’une vingtaine d’absents à la fin de l’automne, même si le Saca ne veut pas s’en servir comme excuse, et de résultats en dents de scie. Il a été notamment régulièrement mis en difficulté à Jean-Alric où il a finalement perdu son incroyable invincibilité face à Oyonnax (24-26) le 22 janvier. Et à l’extérieur, il n’a gagné qu’une fois, à Albi (23-29). Ce succès remonte déjà au 16 septembre.
Un énorme défi pour se qualifier
Pour l’instant, on ne mérite pas d’être dans les cinq, juge Adrien Pélissié. On sait que pour le moment on est une équipe très moyenne. On va essayer de tout faire pour être une meilleure équipe. La confiance est revenue dans le sens où on a des ambitions cette semaine à l’entraînement. Maintenant, il ne faut pas s’enflammer. Si on s’enflamme, on peut vite prendre un coup de bâton sur la tête.
Si le talonneur aurillacois est lucide, conscient aussi de l’énorme défi qu’il faut relever pour se qualifier, le groupe n’abdique pas. Cette année, on n’a pas la petite réussite qu’on avait l’année dernière, mais je suis persuadé que ça peut revenir. On va tout donner sur ces cinq derniers matches, on n’a plus rien à perdre de toute façon. On verra bien. Si on parvient à s’imposer à l’extérieur, la course est relancée.
Un programme très copieux
Pour être vraiment à la lutte pour une place dans les cinq premiers, le Stade aurillacois doit en effet réaliser a minima une grosse performance en déplacement. Le programme est copieux avec Biarritz, Mont-de-Marsan et Colomiers dès vendredi (20h30), des concurrents directs, plus Albi et Dax à domicile.
Pour moi, si on veut être dans les cinq, sur les cinq matches qu’il reste, il faut en gagner presque quatre ou trois avec deux bonus offensifs, estime Pélissié. En Haute-Garonne, face à des Columérins invaincus chez eux, les Cantaliens tenteront de réaliser l’exploit, dixit le talonneur. Déjà il faudra être prêt dans le combat, l’engagement parce que c’est une équipe qui met beaucoup d’intensité. Après, il s’agira d’avoir une grosse défense et beaucoup de rigueur pour ne pas faire de fautes. Et puis marquer sur nos temps forts. Pour gagner chez des équipes comme ça, il faut faire un match parfait.
Avant de rejoindre Bordeaux-Bègles à l’intersaison, Adrien Pélissié voudrait jouer une dernière phase finale avec Aurillac et ainsi remercier ce club qui lui a tellement apporté. Quand je suis arrivé ici, je n’étais pas grand-chose. On m’a fait progresser. Pour la bande de copains, le public, on a envie de revivre les choses qu’on a eu la chance de vivre la saison dernière. Maintenant une demi-finale à domicile, ça va être très compliqué. Si on arrive déjà à se qualifier dans les cinq, ce serait énorme.
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