Face à Perpignan, Bourgoin n’a déjà plus le choix

  • Raphael Eymond (Bourgoin) face à Narbonne - le 4 septembre 2015
    Raphael Eymond (Bourgoin) face à Narbonne - le 4 septembre 2015
  • Alexandre Péclier (Bourgoin) va à la rencontre de son ouvreur Sébastien Bouillot - le 13 octobre - 2015 Photo Laurent Genin
    Alexandre Péclier (Bourgoin) va à la rencontre de son ouvreur Sébastien Bouillot - le 13 octobre - 2015 Photo Laurent Genin
  • Le groupe berjallien se réunit sur l'annexe de Pierre-Rajon - le 13 octobre 2015 - Photo Laurent Genin.
    Le groupe berjallien se réunit sur l'annexe de Pierre-Rajon - le 13 octobre 2015 - Photo Laurent Genin.
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PRO D2 - Avec zéro victoire en quatre matches, le CSBJ ne peut plus se permettre de faux pas à domicile. Il se doit de l’emporter vendredi face à l’Usap pour véritablement lancer sa saison et regagner en confiance.

Au début de championnat, j’aurai dit que c’était un peu embêtant d’avoir une trêve d’un mois après quatre matches. Vu nos résultats, il y a plus de chances que cela nous fasse du bien. Ça aura peut-être cassé la mauvaise dynamique. Cela nous a permis de travailler sur beaucoup de détails. J’espère qu’on réattaquera ce bloc de cinq matches regonflés.

Alexandre Péclier (Bourgoin) va à la rencontre de son ouvreur Sébastien Bouillot - le 13 octobre - 2015 Photo Laurent Genin
Alexandre Péclier (Bourgoin) va à la rencontre de son ouvreur Sébastien Bouillot - le 13 octobre - 2015 Photo Laurent Genin

A travers cette déclaration, Alexandre Péclier, l’entraîneur des trois-quarts de Bourgoin, montre que quand on compte zéro victoire en quatre sorties et seulement deux petits points au compteur, toute coupure est bonne à prendre et mise à profit. Avec trois déplacements, notamment à Lyon et Bayonne, en quatre rencontres, le CSBJ ne devait pas se manquer lors de l’unique réception qui lui était proposée sur ce premier bloc. Mais il a été battu.

Puyo: "On est dos au mur depuis qu’on a perdu contre Albi"

La venue de Perpignan vendredi s’annonce déjà comme un match décisif. On est dos au mur depuis qu’on a perdu contre Albi à Rajon (19-22), confirme le trois-quarts centre Grégory Puyo. On a un gros bloc avec trois réceptions (Usap, Colomiers et Aurillac, Ndlr) sur cinq. On sait qu’on ne peut pas passer à côté de nos matches, notamment à la maison. Ce n’est que le cinquième match de la saison, mais il est déjà capital pour nous.

Les Berjalliens sont conscients de l’enjeu. Toute l’équipe est mobilisée pour faire un gros match vendredi et débloquer ce compteur victoire. On en a besoin pour vraiment lancer notre saison, glisse le capitaine Bogdan Leonte. Et regagner ainsi en confiance. Un travail sur ce sujet a été entrepris par le staff durant cette trêve. Histoire de ne pas voir tout en noir. On s’est attaché à donner de la confiance à ce groupe, ne serait-ce que par des retours vidéos. Malgré nos quatre défaites, il y a énormément de choses positives dans les matches. On s’est aperçu qu’on a perdu de peu, sur des détails, contre Albi et Narbonne. On a essayé de garder beaucoup de positif, explique Péclier.

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Sur le contenu, contre l’Usap, l’objectif sera de faire un match plein, dixit Leonte. Comprendre : répondre présent sur 80 minutes. Contre Albi, Narbonne et Bayonne, on a joué qu’une mi-temps, déplore le troisième ligne. Face à Perpignan, le CSBJ devra se montrer plus hermétique en défense et réaliste en attaque. Ce qu’il faut corriger, ce sont des petites erreurs dans notre replacement défensif, de gestion dans notre jeu au pied, la gestion stratégique des temps faibles. Ce sont des imprécisions qui, quand on n’est pas en confiance, prennent des proportions énormes, analyse Puyo.

Le groupe berjallien se réunit sur l'annexe de Pierre-Rajon - le 13 octobre 2015 - Photo Laurent Genin.
Le groupe berjallien se réunit sur l'annexe de Pierre-Rajon - le 13 octobre 2015 - Photo Laurent Genin.

On voit surtout que nous, pour marquer un essai, on doit se donner à 120 % et qu’on donne des essais trop faciles aux équipes adverses. On a essayé de mettre des choses en place pour que cela n’arrive plus. On a à cœur de faire un gros match vendredi soir, de valider ce travail et d’évacuer toute cette frustration du début de saison. Un succès sur un prétendant aux phases finales y contribuerait assurément.

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