Botia: "Je ne suis pas un joueur particulier"

Si, aux yeux du public maritime, Botia est déjà en passe de devenir une nouvelle mascotte, il n’en reste pas moins humble, lui qui évoluait sur le circuit mondial de rugby à 7 avec les Fidji il y a encore quelques mois. "Je ne suis pas un joueur particulier, insiste-t-il. Ou alors tous les autres membres de l’équipe le sont aussi, parce que ce n’est pas un sport individuel, mais nous sommes bien 15 sur le terrain et 23 sur la feuille de match. C’est en travaillant tous ensemble, en équipe, que nous pouvons l’emporter".

Et de détailler, avec ses mots dans la langue de Shakespeare, ses deux impressionnants essais contre la Section paloise: "Je crois que lorsque tu joues au rugby, tu dois travailler dur, mais tu dois aussi avoir une bonne vision du jeu. Dimanche, j’ai vu des petites portes face à moi, et je voulais juste aider les gars. Mais je ne pensais que j’inscrirai ainsi deux essais". A 25 ans, après avoir trouvé le soutien d’une forte communauté fidjienne à l’ASR (avec Sireli Bobo, Albert Vulivuli ou Kini Murimurivalu), il s’est engagé jusqu’en 2016 à La Rochelle, où sa famille viendra s’installer après la trêve. "Je suis très heureux que les coachs m’aient donné l’opportunité très vite après mon arrivée, termine-t-il. Et depuis, je n’ai manqué qu’un match. Je fais de mon mieux dans cette idée. Nous travaillons dur et nous croyons au Top 14".