Colomiers : L'avenir avec Pierre-Henry Broncan

Par Rugbyrama
  • Pierre-Henry Broncan Alain Carré Colomiers
    Pierre-Henry Broncan Alain Carré Colomiers
Publié le Mis à jour
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Relégué sportivement en Fédérale 1, Colomiers a terminé la saison en autogestion. Ce vendredi, le nouveau staff a été officialisé. Comme annoncé, l'ancien coach d'Aurillac Pierre-Henry Broncan a signé trois ans. Dans l'attente d'un éventuel repêchage sur tapis vert, le club prépare son avenir.

Fidèle à la lignée Broncan, "PHB" n’a pas fait dans la langue de bois lors de la conférence de presse officialisant son arrivée vendredi. "J'étais en contact avec le président Carré depuis décembre. A l'époque, le club était en Pro D2, aujourd'hui il est en Fédérale 1... Je suis très content de rejoindre Colomiers. Je sors de deux très bonnes années à Aurillac Mon seul regret est de ne pas avoir connu une demie. Mais quand on connaît la situation de Colomiers, je crois qu'il ne faut pas trop se plaindre. J'avais un contrat avec Aurillac jusqu'en 2013 mais j'ai voulu me rapprocher de ma famille qui vit à Auch." Pour cette mission, il sera entouré d'Olivier Baragnon, l’actuel entraineur des Espoirs, qui s’occupera des trois quarts, de David Gouze, qui reste fidèle à son poste de préparateur physique, et de Philippe Hernandez qui devra faire le lien entre la SASP, les actionnaires et le sportif.

Les sourires et la bonne humeur sont de rigueur malgré l'incertitude due à l’avenir de Narbonne, qui pourrait renvoyer le club à la Colombe en Pro D2. "S'il y a un regret, c'est de voir Narbonne et Dax devant, avec un effectif bien supérieur. C'est emmerdant de finir à la quinzième place en voyant que devant, il y a 1,5 million de trou à combler à la fin de la saison. C'est une politique particulière et regrettable. J'espère que si les Narbonnais se vantent d'avoir de l'argent, ils vont nous le dire vite car il y a des joueurs que nous ne pourrons pas garder en Fédérale 1", poursuivait le nouveau mentor columérin.

Un effectif décimé

Du côté des objectifs, toujours la même franchise mais guère plus de certitudes. "Nous allons essayer de reconstruire avec un effectif qui sera décimé. Nous avons toutefois un potentiel certain au niveau des jeunes et des assurances économiques. Nous avons vu les joueurs sous contrat en leur expliquant que pour constituer un groupe compétitif de 32 à 35 joueurs en Fédérale 1, il faudrait baisser la masse salariale de 30%. C'est en bonne voie. C'est un signe fort que les joueurs veulent que le club rebondisse."

"PHB" n’a rien d’un enchanteur et le dit : "Je ne promets pas la remontée immédiate mais simplement que nous allons travailler pour la jouer. Nous essayerons de ne pas nous tromper et de faire le maximum. Nous possédons des infrastructures de très haut niveau dont beaucoup rêveraient. Il est important que tout le monde en prenne conscience car je crois que cela n'a pas toujours été rendu cette saison. Si nous pouvons nous revoir et dire que nous sommes montés dans un an, je serai très content. Mais c'est un ballon ovale, aux rebonds capricieux. L'arbitrage, je n'en parlerai pas, je n'ai pas envie de prendre soixante jours de suspension." Les fondations sont posées. Gageons que le discours de Pierre-Henry Broncan prenne à Michel-Bendichou. En Fédérale 1 aujourd’hui et peut-être en Pro D2 d’ici le 3 juin, date à laquelle on devrait connaître le sort réservé à Narbonne.

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