Stoltz : "Cela promet un gros match"

Comment analysez-vous votre victoire à Carcassonne samedi (22-9) ?

Conrad STOLTZ : Nous avions perdu au match aller face à une belle équipe de Carcassonne et cela nous était resté en travers de la gorge. Les joueurs avaient à cœur de prendre leur revanche, notamment les avants qui voulaient vraiment montrer qu’il valaient plus que ça après le combat perdu au Hameau. Défensivement, le groupe a sorti les barbelés en se battant comme un lion.

Ce succès vous relance aussi totalement dans la course aux demi-finales…

C.S : Il nous fait rester dans la course. Nous devions gagner à tout prix à Carcassonne et nous l’avons fait. Si cela ne s’était pas produit, je crois que tout aurait été fini pour nous. En battant Carcassonne, nous gardons l’espoir de nous qualifier. Je pense que c’est la meilleure motivation pour notre fin de saison. Il reste cinq matchs qu’il faudra gagner. Ce ne sera pas simple. Nous avons souvent fait le yo-yo cette saison. Le calendrier ne nous a pas avantagé avec que des séries de deux matchs à domicile ou à l’extérieur. Ce n’était pas habituel.

Samedi prochain, vous recevez Mont-de-Marsan, cinquième. Est-ce le tournant de la saison pour la Section paloise ?

C.S : Non, je ne pense pas. Le groupe joue des petites finales depuis pas mal de temps déjà. Quand on a perdu à domicile contre Tarbes fin février, il fallait impérativement se rattraper à l’extérieur. On a su le faire à Carcassonne. Désormais, c’est Mont-de-Marsan que nous allons affronter et cela promet un gros match. Cette équipe dispose de bons joueurs. Certains ont évolué en Top 14 et le Stade montois fait partie des équipes qui ont décroché le plus de points de bonus. On sait que nous devons les battre mais il ne faudra pas croire qu’on sera qualifié en dominant Mont-de-Marsan. Nous devrons nous battre jusqu’au bout. Si on perd samedi, ça ne sera pas fini mais le chemin pour les demies serait plus compliqué.

Pau est-il capable de rééditer le scénario de la saison dernière ?

C.S : Nous ne sommes pas dans la même configuration. L’an passé, il fallait gagner six matchs pour gagner. On l’a fait mais dans le cas contraire, on passait à la trappe. Le contexte n’est pas forcément le même cette année car nous avons été mieux classés. Et cette saison, il y a beaucoup plus de surprises.