Bilan: Aurillac

Par Rugbyrama
  • Jérémy Bourlon Aurillac Pro D2
    Jérémy Bourlon Aurillac Pro D2
Publié le Mis à jour
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Suite de nos bilans du Pro D2 avec en dixième volet, Aurillac. Sans faire grand bruit, les Cantalous ont réussi une belle saison mais n’ont pas su donner le coup de collier supplémentaire pour intégrer le Top 5. Une formation solide et sereine qui pourrait viser plus haut.

TOUR D’HORIZON

Aurillac n’est pas du genre à faire étalage sur la place public. Le club cantalou est plutôt du genre taiseux mais c’est sûrement ce qui assure sa force. Sans faire grand bruit, Aurillac s’est révélée tout au long de la saison une formation très difficile à manœuvrer, capable de faire chuter les meilleurs à l’image de ses succès devant Agen (19-17) ou sur la pelouse de La Rochelle (21-22). Le problème, c’est que les Aurillacois ont bien eu du mal à se mettre en route, comptant quatre défaites au bout de six journée seulement. Le mal était déjà fait. Aurillac, comptant sur le nouvel entraîneur Pierre-Henri Broncan, rata le wagon pour jouer les premières places. Le reste de la saison fut de bonne facture avec une certaine solidité à domicile, ne chutant qu’à deux reprises mais le bilan à l’extérieur fut beaucoup moins réjouissant avec tout de même onze revers. Et si le Stade aurillacois fut encore dans le coup en fin de saison pour décrocher le dernier billet pour les phases finales, il ne put faire mieux au final qu’une septième place. Qui s’avère toutefois satisfaisante pour les hommes du Cantal.

MOMENT FORT

En fin de saison, Aurillac demeurait encore en course pour décrocher le cinquième et dernier billet qualificatif pour les phases finales. Sans complexe, les coéquipiers de Jérémy Bourlon réalisèrent un exploit majuscule en s’imposant sur la pelouse de La Rochelle lors de la 27e journée (21-22). Une performance haut de gamme grâce à la botte du canonnier Bourlon, auteur ce jour-là de dix-sept points au pied. Cette victoire permit aux protégés du duo Broncan-Peuchlestrade de rester au septième rang mais surtout de revenir à seulement trois points d’une place de qualifiable.

LE MEILLEUR JOUEUR : Jérémy Bourlon

Quatrième meilleur réalisateur du Pro D2 avec 228 points, Jérémy Bourlon est le symbole de la belle partition jouée par Aurillac tout au long de la saison. Pur produit du centre de formation, cet élément de poche (1m73 , 65kg) brille par sa précision au pied mais aussi sa vivacité balle en main. Et quand il fut absent, son compère Rory Teague sur prendre le relais de belle manière. Âgé seulement de 23 ans, cet ouvreur de talent semble promis à un bel avenir.

L’AVENIR

Pour l’année prochaine, Aurillac fera toujours dans la sobriété. Même si plusieurs grognards vont mettre un terme à leur carrière, l’ossature de l’équipe ne devrait guère bouger. Les venues du polyvalent dacquois Petitjean et du demi de mêlée bordelais Roussarie constituent de bonnes pioches. Le club, enchaînant les saisons prometteuses depuis deux ans, tentera de prendre une nouvelle dimension au sein du Pro D2 et fera figure encore une fois d’outsider pour les places qualificatives pour les phases finales.

LES CHIFFRES CLES

Classement : 7e
Classement attaque : 7e (575 pts)
Classement défense : 9e (518 pts)
Meilleur marqueur : François Herry (4 essais)
Meilleur réalisateur : Jérémy Bourlon (228 pts)

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