Le Racing est solide

Par Rugbyrama
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Accroché en première période, le Racing a fait la différence à l'usure face à Albi dans le choc au sommet de la 11e journée de Pro D2. Les Parisiens s'imposent finalement 22 à 9, privant même le SCA du bonus défensif à l'ultime minute.

On appellera ça une victoire "à la parisienne". Comme souvent cette saison à Colombes, le Racing a peiné pour imposer son jeu et est resté jusqu'au bout sous la menace de son adversaire. Mais comme toujours, les Parisiens ont fini par s'imposer (six victoires en six matches à domicile). Un succès plus compliqué à se dessiner que ne l'indique le score final, mais il n'est pas moins vrai que les hommes de Pierre Berbizier ont affiché une solidité collective et une maitrise qui peut leur autoriser des rêves de montée.

Les Albigeois, eux, étaient venus sans pression excessive dans la capitale. Pendant un peu plus d'un mi-temps, ils ont dicté le tempo du match, et la botte de leur nouveau buteur néo-zélandais, Blair Stewart, leur a permis de faire la course en tête en première période. L'ouvreur du SCA a même sorti un drop plein d'instinct du pied... gauche, lui qui est droitier. Revenu à 9-9 à la pause, le Racing n'a toutefois jamais paniqué. Et après une entame de seconde période un peu laborieuse, les Ciel et Blanc ont pris les commandes pour ne plus les lâcher, Andrew Merhtens se montrant efficace dans son jeu au pied (17 points à 6 sur 8).

Même si Albi restait à portée de fusil (15-9), les Tarnais n'avaient plus la main sur le match, ni sur le ballon. Mehrtens et Dubois, entré en jeu en seconde période, ont parfaitement occupé le terrain au pied, privant le SCA de toute possibilité offensive. Finalement, les joueurs d'Eric Béchu perdaient même le bénéfice de leur bonus défensif sur la dernière action du match, Sireli Bobo expédiant son centre Gaugau à l'essai, le seul de la rencontre. Le Racing conforte donc sa place de dauphin derrière Aurillac, un petit point derrière les Cantaliens.

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