Auch: Sauvetage réussi

Il est venu mardi. Régis Dumange, PDG de Textilot, a passé quelques heures à Auch. Avant de devenir un partenaire conséquent du club gersois sur le long terme, l'homme d'affaires, dont la société est implantée à Nevers, voulait juger sur pièce si son investissement auprès du FCAG pouvait être viable. Il voulait donc être rassuré sur l'engagement des autres partenaires et du soutien des collectivités locales. Une visite pendant laquelle il s'est montré agréablement surpris par les installations du club et par l'accueil de d'Eric Belooussoff (Leclerc), appelé à prendre les rênes du club dans les prochains jours. Il a aussi pu obtenir la garantie que la ville maintiendrait au même niveau son aide par l'intermédiaire du maire Franck Montaugé.

En revanche, la réponse du Conseil général n'est pas venue, freinant ainsi les discussions et laissant planer une incertitude balayée ce jeudi après-midi par Philippe Martin, député et président du Conseil général du Gers : "Tout est aplani", nous a-t-il confié jeudi après-midi. "J'ai eu au télépone monsieur Dumange ce matin pendant une demi-heure et notre échange a été d'une qualité exceptionnelle. Nous sommes très en phase et ce serait un vrai plaisir d'accueillir son groupe. C'est une personne dont la réussite professionnelle est avérée et achevée. Il ne veut pas venir pour briller ou exister mais pour avoir le plaisir de contribuer au maintien des valeurs fortes de notre club dans l'élite du rugby français. Il voulait avoir la certitude que le département ne se reposerait pas sur l'arrivée d'un partenaire privé et j'ai pu lui amener cette garantie."

L'engagement de Texilot est finalement arrivé jeudi soir. Régis Dumange a confirmé un apport de 150 000 euros qui permettra au club gersois de finir la saison. La bonne nouvelle sera entérinée vendredi à l'occasion d'une assemblée générale extraordinaire et elle ne vient pas toute seule puisque Textilot devrait accroître sa participation la saison prochaine. Sauvetage réussi donc. Seul bémol : la baisse des salaires de 14% n'a pas pu être évitée et se poursuivra jusqu'en juin prochain.