Partis pour un marathon

Vingt-cinq matchs de rang. Voilà ce qui se profile pour les Rochelais qui ont dû reporter deux rencontres fin décembre en raison des terrains gelés. Outre le déficit financier, les conséquences sportives risquent être lourdes pour les Charentais. Pour autant, personne n'entend verser dans le fatalisme et la plainte. Avant de se rendre à Toulon, les Maritimes ont eu droit à trois semaines de repos forcés pendant lesquels les joueurs ont pu "digérer" une première grosse phase de rencontres.

La perspective de disputer ne serait-ce que 25 matchs de rangs ne semble pas affoler le staff qui se veut philosophe et entend prendre les choses telles qu'elle se présente. Comment faire autrement d'ailleurs quand tout ce qui a été prévu n'est pas arrivé comme le souligne Serge Milhas dans Midi Olympique de ce vendredi.

Tester son caractère

"Nous allons savoir, reprend le technicien charentais, à travers l'épreuve qui nous attend, si nous avons du caractère. Les jeunes vont aussi avoir l'occasion de s'exprimer au cours des roulements qui vont s'imposer." Pas de gros roulement en vue avant le premier déplacement de l'année à Mayol. A Toulon, qui a connu sa première défaite de la saison face à Agen le 23 décembre dernier, l'occasion est belle de recoller au peloton de tête.

Ensuite, il faudra croiser les doigts et espérer que les terrains d'Aurillac et de Grenoble où vont se rendre les Rochelais ne gèlent pas à leur tour. Sans quoi, de difficile, la situation deviendrait insoluble. Le club de La Rochelle attend par ailleurs confirmation de la date du report du deuxième match annulé. Le premier se jouera en effet le 8 mars.