Le Racing veut exister

Pour avoir perdu à Colombes contre Agen, le Racing a gâché l'occasion de jouer ce dimanche à Mayol une vraie finale du Pro D2. Si les Racingmen avaient gagné il y a huit jours… Mais voilà, ils ont bel et bien perdu, surpris par des Agenais désormais décomplexés. Du coup, ils se déplaceront dans un Mayol en folie qui attendra la consécration des siens.

Pas évident de se déplacer dans ses conditions. Mais les Franciliens ont des arguments à faire valoir. Et l'envie de prouver des choses, même s'ils n'ambitionnent plus forcément la première place désormais. Comme l'avoue le capitaine, David Auradou, le Racing veut surtout se remobiliser face à l'équipe qui lui avait infligé sa première défaite à domicile de la saison au c&oeligur de l'hiver : "Tout est toujours possible mais ce n'est pas avec cette intention que nous devons nous rendre à Mayol, affirme-t-il dans Midi Olympique. Nous sortons de deux contre-performances puisque la victoire à Limoges fut loin d'être convaincante. Nous avons besoin de nous réveiller. Il faut se mobiliser. Le reste est accessoire."

Et pour se mobiliser, ils devront probablement faire sans l'un de leurs stratèges, Agustin Pichot. Le demi de mêlée argentin est insuffisamment remis d'une déchirure à une cuisse. Deux joueurs d'importance feront leur retour toutefois, avec l'arrière Ward et l'ailier Bobo qui apporteront leur créativité et leur explosivité aux lignes arrières parisiennes. Devant, il y a fort à parier que les choses ne se passeront pas comme à l'aller, où le pack du Racing avait particulièrement souffert (en touche notamment) : "Nous avions été ridicules, nous ne voudrions pas l'être une seconde fois", prévient David Auradou, qui avait souffert la comparaison face à Matfield à Colombes. La consécration de Toulon ne sera peut-être pas si facile qu'escompté par certains.