La 7e journée en questions

Pourquoi Narbonne est-il si inconstant ?

Onzième après sept journées, Narbonne n'est pas au niveau attendu depuis le début de la saison. Les Audois, performants à l'extérieur (deux victoires sur trois), ont beaucoup plus de mal à domicile. Malgré leur belle victoire contre Agen, ils ont chuté chez eux contre Aurillac et Grenoble. Pourquoi ? "C'est difficilement explicable", reconnaît le capitaine Jean-Marie Bisaro. "A domicile, nous payons encore psychologiquement le traumatisme de l'an dernier, tente de justifier l'entraîneur, Régis Sonnes. Il faut que nous retrouvions de la sérénité. Ça viendra avec le temps" . Du temps, le RCNM n'en a plus tant que ça. Il ne faudra pas faillir ce week-end devant le public du Stade de la Méditerranée, qui supporterait très mal une nouvelle défaite, contre le voisin biterrois qui plus est.

Y a-t-il une équipe qui n'a pas encore gagné de match ?

Oui, Blagnac. Malgré quelques bonnes prestations en début de saison contre Agen, Toulon ou Narbonne, le compteur du promu est toujours bloqué sur zéro. Enfin pas exactement, il affiche trois points (de bonus). Mais s'il veut encore nourrir des espoirs de maintien, le BSCR ne peut pas s'offrir le luxe d'une troisième défaite à domicile samedi contre Mont-de-Marsan. Les Landais, qui restent sur une belle victoire à Guy-Boniface contre le SUA, sont très dangereux. Mais les Haut-Garonnais peuvent se rassurer en se disant que Limoges a vaincu les Landais à Beaublanc il y a quinze jours.

De Limoges ou de Tarbes, qui va confirmer ?

Les Limougeauds, qui restent sur une victoire à domicile contre Mont-de-Marsan et un point de bonus défensif glané à Béziers, partent favoris de leur confrontation contre les Tarbais. D'autant que ce sont eux qui reçoivent et que les Pyrénéens ne sont pas en grande forme. S'il a remporté son premier succès le week-end dernier contre Narbonne, le TPR n'a pas rassuré grand monde. Les Audois ont passé une heure à 14 voire à 13, et le TPR n'a assis sa victoire que grâce aux fautes audoises et à une pénalité d'Apanui à la 79e.

La sauce a-t-elle pris au Racing-Métro ?

Malgré un recrutement qui a fait du bruit à l'intersaison (Auradou, Pichot, Dubois, Tournaire, Valbon, Lombard, Lo Cicero...) et l'arrivée aux commandes de deux entraîneurs de renom (Philippe Berbizier et Simon Manix), les Parisiens n'effectuent pas le début de saison attendu. Septièmes (à égalité de points avec le quatrième, Aurillac), ils peinent à mettre en place leur jeu. Les individualités ont encore du mal à s'accorder sur le terrain. La preuve en chiffres : cette saison, le Racing n'a marqué que dix-sept points en moyenne par match. Surtout, il en a encaissé seize. Le déplacement chez des Palois toujours vainqueurs à domicile cette saison ne sera pas simple à gérer.