Racing : Chronique d'un gâchis

Le Racing-Metro 92 arrivera-t-il à vivre une saison tranquille ? Les années passent et se ressemblent. Le deuxième club parisien n'est pas un long fleuve tranquille. Luttes internes, démissions, limogeages, caprices, craintes de descente ont été le lot quotidien des Ciel et Blanc ces dernières années.

2006-2007 devait être le point de départ d'une nouvelle politique. Fini les gaspillages à court terme et vive le développement durable avec notamment l'arrivée de Philippe Bénetton comme entraîneur et d'un nouveau président ambitieux Jacky Lorenzetti. Les résultats ont rapidement été au rendez-vous. Le Racing-Metro pouvait alors penser que cette saison se terminerait sans la peur au ventre.

Pourtant le club parisien, qui a longtemps cru accrocher une place dans le bon wagon, se retrouve aujourd'hui à lutter pour le maintien malgré les huits points qui le sépare du premier club relégable. La faute à quoi ? La faute à qui ? Tout simplement au retour des traditionnelles secousses. Tout commence par le licenciement de l'entraîneur Didier Cambérabéro. Puis l'équipe dirigeante annonce un recrutement digne d'un club du Top 14 entraînant le départ d'une grande partie de l'équipe actuelle lors de la prochaine intersaison. Une faute de goût qui démobilise les joueurs actuels. Pourquoi se battre pour être remercié dans quelques semaines ? Résultat de cette gestion hasardeuse : quatre défaites de rang (série en cours) dont deux à domicile. Voilà comment la zone de relégation s'est rapprochée dangereusement. Maintenant, Philipppe Bénetton veut croire à une union sacrée pour éviter une terrible désillusion mais chez les joueurs, le coeur n'y est plus vraiment.

Du coup, c'est Mont-de-Marsan qui sourit. Le club landais, longtemps en difficulté, a retrouvé des couleurs et peut croire en ses chances cette semaine sur la pelouse du stade Yves-du-Manoir de Colombes.

Chronique d'un gâchis, ou gâchis chronique. Le club de la région parisienne n'a toujours pas la réponse.