La chronique de P.Rabadan

Par Rugbyrama
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Dans sa chronique hebdomadaire, Pierre Rabadan évoque les demi-finales du Top 14 et le championnat de Pro D2, si passionnant.

Nous y voilà.

26 journées de championnats plus tard, nous attaquons les phases finales.

Il n'y plus de premier&hellipplus de quatrième, table rase sur ce qu'il s'est passé jusqu'ici.

Nous qui avons été en tête de la première à la dernière journée (c'est anecdotique maintenant), nous allons jouer une demi-finale à l'extérieur (à Bordeaux) contre le double champion de France en titre.

Ce n'est pas la récompense du parcours effectué qui a joué son avantage, mais nous n'avons pas d'autres choix que de l'accepter. Biarritz-Stade Français et Toulouse-Clermont, deux affiches de haut rang pour un champion parmi ces quatre équipes, que l'on connaitra dans un peu plus de 10 jours&hellip

Pour la pro D2, l'issue de ce championnat, de plus en plus attractif, a propulsé Dax à l'étage supérieur. Au terme d'un match à rebondissement auquel j'ai pu assister, l'équipe de Marc Liévremont (que je salue tant il a été un exemple et un guide à mon arrivée à Paris) est venu à bout d'une solide et valeureuse équipe de La Rochelle, qui m'a aussi beaucoup plu.

Et comme un signe du destin, j'ai croisé ce même jour, au détour d'un "toilette de stade", Pierre Nassiet -à l'époque en charge du recrutement des jeunes du Stade Français- qui m'a fait signé à Paris. Il était venu supporter son équipe de coeur, Dax.

Un hasard heureux, comme un clin d'oeil!

Derrière le sacre incontesté d'Auch, la vérité du terrain a renvoyé Dax dans l'élite, devant des équipes favorites, au nom, à l'histoire prestigieuse.

Ce qui prouve la valeur montante de cette deuxième div' !

Et le phénomène devrait encore s'amplifier l'année prochaine avec les arrivées d'une charnière "rêvée" Gregan-Merthens, un talon Black Anton Oliver et Umaga aux manettes de ce RC Toulon international.

Mais également au Racing Club de France, qui après des années d'instabilité, présente un projet d'envergure qui mise sur d'excellents joueurs pour remonter très vite.

Après les Mesnel, Rousset, Blanc, Guiard, Laffont, Cabannes&hellip&hellip. qui ont porté le club au sommet national, les Tournaire, Lo Cicero, Auradou, Dubois, Lombard, Bobo&hellip seront les nouveaux fers de lance des ciels et blancs.

Mais le plus dur reste à faire dans ces équipes prestigieuses, c'est-à-dire amener toutes ces individualités à devenir une équipe, une vraie.

Et l'affaire n'est pas simple croyez moi.

Tant il est très souvent facile de dérégler une équipe ayant trouvé un équilibre gagnant, un grain de sable peut enrayer une machine bien rodée.

L'inverse est cependant une vérité bien plus difficile à atteindre.

C'est tout le travail d'un club, d'un entraineur et de ses assistants, pour transformer une somme d'individus et de talents en une équipe solide, solidaire et conquérante.

C'est aussi et surtout un état d'esprit.

Et dans ces matchs à enjeu direct qui arrivent, il faudra être une de ces équipes pour prétendre au sacre final...

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