La confirmation d'Oloron ?

Cette saison, on se souviendra d'eux comme ceux qui ont fait tomber Colomiers. Dimanche dernier, les Oloronais croqué l'ogre haut-garonnais, leader incontesté de toute la Fédérale 1 et invaincu depuis le début de la saison (soit neuf journées). Une victoire petite par le score (9-3) mais grande par la symbolique.

On refuse pourtant de s'enflammer en Béarn. Parce "seulement un tiers du chemin est fait" selon l'entraîneur des avants, Serge Candau. En effet, Oloron doit au moins remporter ses deux prochains matchs, à domicile contre Lannemezan et Langon, pour s'assurer une qualification pour le trophée Jean-Prat. Et une victoire à Ribérac ou Mauléon serait plus que bienvenue, même si le FCI n'est jamais parvenu à s'imposer à l'extérieur depuis le début de la saison. "Pour nous, ce match contre Colomiers constitue simplement une victoire de plus, reprend Serge Candau. C'est surtout au niveau comptable que cela nous arrange. Et cela ne servira à rien si on ne gagne pas contre Lannemezan dimanche. Ce match là sera au moins aussi important !"

La pression à Saint-Pée

Le FCO ne s'est pas attardé sur sa belle performance du week-end dernier et a depuis longtemps la tête à la réception du voisin pyrénéen. Les deux clubs se connaissent très bien. "Il y a beaucoup de respect entre nous. L'entraîneur de Lannemezan m'a d'ailleurs appelé pour me féliciter après notre rencontre contre Colomiers, explique le technicien béarnais. Ça va être très compliqué parce que nous avons les mêmes atouts et les mêmes valeurs, à savoir un pack relativement puissant, beaucoup d'engagement et une grosse défense."

Oloron n'a pas oublié qu'au match aller, il s'est incliné 26-23 alors qu'il menait de sept points à trois minutes de la fin... Il y aura de la pression au stade Saint-Pée ce week-end mais Serge Candau refuse de dramatiser : "Les joueurs connaissent les moyens du FCO et savent que la qualification est obligatoire compte tenu de tous les petits clubs que nous avons autour... Cela reste notre objectif bien sûr mais il y a beaucoup de mecs d'expérience dans ce groupe, qui ont l'habitude de ce genre de rendez-vous." Bref, pas de pression négative pour les Oloronais. "Si on ne se qualifie pas, ce ne sera pas dramatique", conclut Candau. Ce serait dommageable quand même…