Les infos du Japon du vendredi 11 octobre : Parisse en colère !

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COUPE DU MONDE 2019 - Durant le Mondial, le journal Midi Olympique ne dort pas et grâce à sa chronique "Le chant du coq", il vous réveille tous les matins en podcast avec les infos que vous aurez manquées durant votre sommeil. L'idéal pour bien débuter la journée.

Changement de décor pour les Bleus

Après Kumamoto, le XV de France a pris hier la direction d'Oïta, petite ville située dans le nord de l’île de Kyushu. Une ville qui devrait être épargnée par le typhon Hagibis. Les hommes de Jacques Brunel ont pris la route hier vers 13h00. Après trois heures de bus, ils ont découvert leur nouvel hôtel. Ils ont pris leur quartier au Nikko oasis tower hôtel qui a pu les accueillir malgré une demande dernière minute. Cet immense complexe a le bon goût de se trouver à 5 minutes du centre d'entraînement.

Un point positif pour les Bleus. D'ailleurs, le staff de l'équipe de France a fait une demande à World Rugby afin de pouvoir rester dans cet hôtel jusqu'au quart de finale dimanche prochain. Une requête qui n'est pas certaine d'aboutir. Le règlement prévoit que les équipes logent dans les hôtels homologués par la Rugby World Cup. Or celui où loge le XV de France depuis hier n'avait pas été retenu pour les quarts de finale. Conséquence : si la demande n'aboutit pas, Brunel et ses hommes devront déménager lundi matin dans un autre hôtel désigné par World Rugby.

Les Bleus vont-ils affronter une équipe japonaise ?

La question se pose. Faute d'avoir pu jouer contre l'Angleterre, le XV de France cherche à organiser un match contre une équipe locale. C'est Laurent Labit qui en a parlé jeudi matin dans le hall de l'hôtel Nikko de Kumamoto. Avant de prendre le bus en direction d'Oïta, l'adjoint de Jacques Brunel assurait qu'il serait bien que les joueurs puissent garder du rythme. Et pour cause. Entre le dernier match face au Tonga et le prochain quart de finale, les Bleus seront restés 14 jours sans jouer la moindre rencontre. Pour l'heure, aucune autre information n'a filtré. Les joueurs devraient profiter samedi d'une journée en famille avant de retrouver dimanche le chemin de l'entraînement.

Sergio Parisse est en colère !

Et on le comprends. Le capitaine de la Squadra azzurra, qui pouvait en cas d'exploit rêver à une éventuelle qualification, a poussé un véritable coup de gueule après que World Rugby ait décidé d'annuler la rencontre entre la Nouvelle-Zélande et l'Italie. Parisse a accusé la fédération internationale de ne pas traiter les équipes sur un même pied d'égalité. "Si les All Blacks avaient eu besoin de jouer pour obtenir 5 points, je suis sûr qu'on aurait trouvé une autre solution, a-t-il déclaré. Mais les organisateur se sont dit : "ce n'est pas grave, ce sont les Italiens. De toute façon ils auraient perdu..." . Bref, Parisse n'a pas masqué sa colère. Il a ajouté en parlant des dirigeants du rugby mondial: "Ils oublient que le rugby et le sport vivent de respect et de passion : nous avions le droit de jouer ce match. On ne peut pas prendre ce genre de décisions. Ce n'est pas juste." Certes l'Italie n'a jamais battu la Nouvelle-Zélande, mais elle ne méritait pas qu'on la traite ainsi.

Retrouvez Le chant du coq en podcast sur Midi Olympique

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