Non, les Français n'ont pas peur !

  • Coupe du monde 2019 - Les joueurs du XV de France après leur victoire face aux États-Unis
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  • Coupe du monde 2019 - Louis Picamoles (France) contre les États-Unis
    Coupe du monde 2019 - Louis Picamoles (France) contre les États-Unis
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COUPE DU MONDE 2019 - Les statistiques ne plaident pas en leur faveur : 1 seule victoire lors des 8 derniers confrontations directes. Les Bleus n'ont pourtant jamais semblé écrasés par le pays de Galles. Le quart de finale qui se profile laisse de l'espoir.

D'un côté, les statistiques. Les Bleus n'ont battu le pays de Galles qu'une seule fois, lors de leur huit dernières confrontations. Les Gallois occupent la deuxième place du classement World Rugby (ils ont même été un temps premiers, cette année) quand les Bleus plafonnent, depuis cinq ans, à la septième place. Les hommes de Gatland affichent un sublime 80 % de victoires depuis 2 ans (20 sur 25) quand les Bleus grimpent difficilement à 45,45 % (10 sur 22), au prix de cette dernière ligne droite mondialiste réussie.

Coupe du monde 2019 - Louis Picamoles (France) contre les États-Unis
Coupe du monde 2019 - Louis Picamoles (France) contre les États-Unis

Dit comme ça, l'écart semble immense entre les deux nations, qui s'affrontent dimanche à Oita (Japon) en quart finale de la Coupe du monde. Est-il si grand ? L'analyse du contenu des matchs pondère un peu cette vision de "choc des extrêmes". "On ne les a pas souvent battus mais on n’a jamais été très loin non plus" se souvient Louis Picamoles. Il a raison. Exception faite du match dans le Tournoi 2014, où les Bleus s'étaient faits occire par les flammes du Millenium (27-6), les derniers France-Galles sont systématiquement serrés (jamais plus de dix points d'écart). Jusqu'à se décider après vingt minutes d'arrêts de jeu, il y a deux ans, pour la seule victoire française.

"Ça faisait longtemps que je n’avais pas ressenti une émotion pareille, se souvient Gaël Fickou. On joue pour ça. C’est un bon souvenir. Ça avait été un match dur. Ça avait bien commencé, les Gallois sont revenus. C’est une grosse équipe, on le sait. On a gagné grâce à nos avants, ils avaient réussi un match redoutable. En mêlée, on a chahuté les Gallois sans être récompensés comme on le devait. Ça fait partie du jeu. Mais ce fut une superbe émotion, un super souvenir avec l’essai de Chouly qui a délivré tout le monde. C’était le match le plus long. Ça fait partie des beaux souvenirs."

Ils peuvent avoir quelques failles

Les Bleus peuvent-ils refaire le coup et se qualifier, à la surprise générale, pour la demi-finale ? "C’est une équipe qu’on connaît bien : ça fait pas mal de temps qu’on se rencontre dans le cadre du Tournoi. Là, le contexte est complètement différent. On sait qu’il va falloir préparer le match sérieusement, être présents sur 80 minutes. Si on fait ça, alors qu’on a certaines certitudes, qu’on a travaillé sur la confiance qui est de mieux en mieux, on peut espérer" jure encore Picamoles. Clairement, les Bleus ne baissent pas la tête, au moment de se présenter en outsider dans ce quart de finale. Le numéro 8 montpelliérain avance même quelques failles à cibler.

"Si on respecte ce qu’on a mis en place, si on respecte les structures et le travail effectué a l’entraînement, ce sera plus compliqué pour les Gallois de ralentir jeu. Et c’est là qu’ils peuvent avoir quelques failles. C’est sûr ça qu’il faudra se concentrer dimanche."

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