Picamoles : "Je n'ai pas l'impression d'avoir changé"

Par Rugbyrama
  • Coupe du monde 2019 - Louis Picamoles (XV de France) lors du captain run
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  • Coupe du monde - Shaun Davies (États-Unis) contre l'Angleterre
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COUPE DU MONDE 2019 - Capitaine pour la première fois du XV de France, le troisième ligne Louis Picamoles s'est présenté mardi au Fukuoka Hakatanomori Stadium pour diriger le dernier entraînement avant le rendez-vous face aux États-Unis demain (9h45, heure française). Détendu, souriant mais surtout concentré, il a évoqué son rôle dans le groupe.

Midi Olympique : Qu'est ce que ça représente pour vous d'être capitaine de cette équipe de France ?

Louis Picamoles : C'est beaucoup de fierté et de joie, mais ça ne change pas mon discours et mon implication depuis le début. Je prends ça avec beaucoup de positif comme tout ce qui se passe depuis le début de la compétition.

Comment sentez-vous votre groupe avant ce deuxième match et comment avez-vous préparer votre équipe ?

L.P. : On a très bien préparé le match depuis une bonne semaine. Pour moi, ça s'est fait assez facilement. Je ne force pas les choses. C'est vrai qu'il y a beaucoup de changements dans l'équipe mais on est ensemble maintenant depuis deux mois et demi. On se connaît, on a un projet de jeu commun. Il n'y a pas de souci par rapport à ces nombreux changements sur le terrain. J'ai le sentiment que la semaine s'est bien passée. Et ce dernier entraînement aussi. On a fait assez court parce que nous avons eu dix jours pour préparer cette rencontre et une grosse semaine intensive. On a donc cherché à garder du jus et de l'énergie pour le match.

Que savez-vous de cette équipe américaine ?

L.P. : C'est une équipe en construction avec beaucoup de qualités. Mais on a surtout envie de penser à nous. C'est une nouvelle étape à franchir. On va essayer de faire le meilleur match possible pour continuer à construire.

Coupe du monde - Shaun Davies (États-Unis) contre l'Angleterre
Coupe du monde - Shaun Davies (États-Unis) contre l'Angleterre

Dans votre préparation de match, avez-vous pris en considération le système des points de bonus offensifs ?

L.P. : Très honnêtement, non. On connaît ce principe du bonus offensif, personne ne le découvre aujourd'hui. Mais on va d'abord construire le match, s'adapter en fonction du contexte et du scénario. Depuis le début de la compétition, on a vu que les bonus ont eu du mal à se dessiner. On est donc plutôt dans l'optique d'y aller petit à petit. Notre objectif, c'est d'abord de mettre en place notre jeu et de gagner la rencontre.

Jacques Brunel a dit qu'il avait été agréablement surpris par votre comportement. Comment l'expliquez-vous ?

L.P. : Je n'ai pas l'impression d'avoir énormément changé. C'est peut-être ce que je dégage à l'extérieur qui a changé. Personnellement, j'ai juste envie de profiter à fond. Je n'ai pas envie de me polluer avec tout ça. Je n'y prête vraiment pas attention. Mais pour les joueurs, pour ceux qui me connaissent en tout cas, il n'y a pas de gros changement.

Vous considérez-vous comme un cadre, un grand frère ?

L.P. : Non, je suis un joueur à part entière. Avec l'envie de donner le maximum à l'équipe, sur ou en dehors du terrain. J'essaie de me nourrir de mes coéquipiers aussi. Il y a beaucoup de jeunes joueurs dans ce groupe. Ça fait du bien, ils m’amènent de la fraîcheur. Je passe vraiment de bons moments avec tout le monde. J'essaie de faire en sorte que ça dure le plus longtemps possible.

Quelle est votre relation avec "la bande à Loulou", comme l'appelle les jeunes de l'équipe ?

L.P. : Il n'y a rien d'exceptionnel. C'est parti de rien, mais comme on passe beaucoup de moments ensemble, on essaie d'avoir la banane et de véhiculer ça à tout le groupe. La bande à Loulou, c'est un petit clin d’œil qui vient du fait que je suis le vieux de la bande.

Comment vivez-vous votre troisième Coupe du monde ?

L.P. : Ce n'est que le début. Ça se passe plutôt bien. J'essaie de me régaler, de prendre un maximum de plaisir. L'équipe aussi. Mais ça ne se prolongera que si ça gagne. Les choses sont quand même un peu différentes par rapport à 2011 et surtout 2015.

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