La Namibie à la recherche d'un premier point

Par Rugbyrama
  • PJ Van Lill, le troisième ligne de la Namibie
    PJ Van Lill, le troisième ligne de la Namibie
  • Jacques Burger, le capitaine de la Namibie - 2007
    Jacques Burger, le capitaine de la Namibie - 2007
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COUPE DU MONDE - En Angleterre, l'objectif des Namibiens sera très simple : enfin remporter leur premier match lors d'une Coupe du monde. Pas du tout une chose aisée pour eux.

Pire nation de l'histoire des Coupes du monde de rugby, la Namibie rêve de décrocher son premier point en Angleterre à l'occasion de la 8e édition qui s'ouvre pour elle le 24 septembre contre les All Blacks. En quatre participations sur la scène mondiale, les Namibiens ont disputé 15 matches, ils les ont tous perdus, avec une moyenne de 65 points encaissés par match. Avec toujours le record peu flatteur de la plus cuisante défaite de l'histoire contre l'Australie (142-0 en 2003). Un nouveau zéro pointé est-il irrémédiable pour les Welwitchias, leur surnom qui provient d'une fleur qui pousse dans le désert du sud-ouest africain ?

Avec les champions du monde néo-zélandais à l'apéritif, ils ne se font guère d'illusions. En revanche, ils espèrent davantage lors de l'entrée face aux Tonga (29 sept) et le plat de résistance contre la Géorgie (7 oct). Ils concluront par le dessert argentin (11 oct). Ce serait une belle récompense de ramener ne serait-ce qu'un petit bonus pour la bande de Jacques Burger, le flanker vedette des Saracens, capitaine de la sélection, qui va disputer sa troisième Coupe du monde.

Jacques Burger, le capitaine de la Namibie - 2007
Jacques Burger, le capitaine de la Namibie - 2007

Un changement de sélectionneur en juin

Ils sont trois autres Namibiens dans son cas avec le demi de mêlée Eugene Jantjies, le 3e ligne Tinus du Plessis et le pilier Johnnie Redelinghuys, le plus capé de l'histoire de son pays (46 sélections), qui tiendront le rôle de guides dans un groupe mélange de jeunesse exubérante qui déteint sur les joueurs plus expérimentés, selon leur sélectionneur Phil Davies. Je pense que c'est le meilleur groupe possible que nous avons sélectionné. Beaucoup de joueurs sont en forme comme en attestent nos quatre dernières victoires en test-matches, poursuit le technicien gallois.

C'était contre la Russie, deux fois en juillet, le Kenya et le Zimbabwe en août. Des partenaires d'entraînement idéaux pour se mettre en confiance avant le grand saut. Suffisant pour rivaliser dans la cour des grands ? Pas certain, d'autant plus que l'équipe africaine ne s'est guère mis dans de bonnes dispositions en poussant au départ fin juin le sélectionneur Danie Vermeulen, sur fond d'accusation de racisme. Ce dernier a fait part de son amertume envers sa Fédération, lui reprochant de ne l'avoir pas assez soutenu et de lui avoir imposé Phil Davies, initialement simple conseiller et désormais seul aux commandes. Un micmac dont la petite nation se serait bien passée avant d'attaquer cette échéance capitale.

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