Dusautoir : "Une étape supplémentaire"

Par Rugbyrama
  • France Dusautoir
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Publié le Mis à jour
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A quelques heures du premier match de préparation des Bleus, contre l'Irlande samedi à Bordeaux (20h45), le capitaine Thierry Dusautoir fait le point. Pour lui, cette dernière sortie devant le public français avant le Mondial constitue avant tout une étape sur le chemin du Mondial.

Depuis le début de la semaine, le mot "impatience" revient dans la bouche des joueurs. Etes-vous impatient vous aussi ?

Thierry DUSAUTOIR : Bien sûr. Après un mois et demi de préparation, nous avons tous envie de retrouver les terrains et de nous tester dans des conditions réelles. Ce match constitue une occasion parfaite pour nous.

Sentez-vous la pression monter ?

T.D. : Oui mais c'est plutôt positif. Tout le monde a envie disputer cette rencontre et que les choses sérieuses commencent enfin, même s'il ne s'agit que d'un match de préparation. Si on s'entraîne tous les joueurs, c'est pour pour être prêts lors des matchs. Notre excitation est normale. Il y a un peu d'appréhension également, mais c'est logique là aussi. Comme à chaque début de saison, on se demande où on est physiquement et si notre travail va porter ses fruits.

Il s'agira du dernier match devant le public français avant la compétition. Y a-t-il un risque que l'équipe se mette trop de pression justement ?

T.D. : Je ne pense pas. Cette rencontre, nous la voyons comme une étape supplémentaire sur le chemin vers la Coupe du monde. Tous les joueurs ont envie de rendre une belle copie, ici à Bordeaux, mais c'est juste une étape, je le répète. La prochaine aura lieu le 10 septembre (date du premier match de la compétition, contre le Japon, ndlr). L'essentiel samedi sera de réussir à reproduire sur le terrain ce que nous avons travaillé jusqu'à présent. Il y aura des erreurs, ce qui sera logique pour un premier match, mais ce test grandeur nature va nous permettre de travailler.

Ne craignez-vous pas, au contraire, un excès d'euphorie ?

T.D. : Non plus. Je sens l'équipe vraiment bien, même s'il y a eu pas mal de ballons tombés et d'erreurs lors des derniers entraînements. Je ne sais pas trop analyser pourquoi. Je pense qu'il s'agit surtout d'une grosse envie de bien faire. Maintenant, à nous d'être bien concentrés et de profiter de ce premier match. Tout le monde veut une place de titulaire pendant le Mondial et chacun fera le maximum pour se montrer sous son meilleur jour.

Qu'est-ce qui prévaudra pour le groupe : le résultat ou le contenu ?

T.D. : Nous nous attacherons surtout à notre performance en tant qu'équipe. C'est ça qui nous fera avancer.

Les six semaines de préparation physique ont été longues. Comment gérez-vous la dernière ligne droite avant le coup d'envoi de la compétition ?

T.D. : En procédant par étapes, comme je le disais. Durant la première, il y a eu du travail physique, des stages et des déplacements. Avec les matchs amicaux, nous en entamons une deuxième. Bien sûr, nous pensons tous au Mondial mais il est important de ne pas brûler ces étapes. Aujourd'hui (12 août, ndlr), je ne me vois pas soulever la Coupe du monde. Il y a un processus à suivre.

Le temps passé ensemble a-t-il effacé les déceptions de l'automne et de l'hiver derniers ?

T.D. : Lors du rassemblement au CNR, le 28 juin, nous avons commencé à préparer le Mondial et notre attention s'est de suite portée vers le meilleur investissement possible de la part de chacun. Tous les joueurs ont les yeux rivés sur la compétition. Le groupe veut juste continuer son chemin.

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