La mêlée australienne à l'épreuve

Par Rugbyrama
  • Will GENIA - 12.08.2011 - Australie
    Will GENIA - 12.08.2011 - Australie
Publié le Mis à jour
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Les grands favoris du groupe C entament leur campagne par la formation italienne de Nick Mallett. Si l'on ne donne pas de grandes chances à la Squadra Azzura, la mêlée australienne passe un vrai premier test dans cette compétition.

L'Italie sera la grosse côte des bookmakers ce dimanche pour sa confrontation face à l'Australie. Si l'issue du match semble jouée d'avance, cette confrontation, entre le vainqueur du dernier Tri-Nations et des Italiens bourreaux des Français lors du Tournoi des VI nations, pourrait néanmoins donner quelques premiers enseignements. La qualité et le talent des arrières australiens ne sont plus à démontrer, pas plus que le génie de la charnière Genia-Cooper, on n'en sait en revanche un peu moins sur le pack des sudistes. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'épreuve italienne, dans ce secteur, risque bel et bien d'être redoutable... et redoutée. Avec des piliers de la trempe de Martin Castrogiovanni, Andrea Lo Cicero ou encore Salvatore Perugini, et un talonneur comme Leonardo Ghiraldini, l'édifice latin est un des plus solides du monde rugby, bien soutenu par une troisième-ligne qui pourrait avoir une fière allure avec Alessandro Zanni, Sergio Parisse et Mauro Bergamasco. Reste à savoir si les poutres italiennes seront à la hauteur du reste du pack, à commencer par les deux Sud'af Geldenhuys et Van Zyl. Que valent alors les Australiens face à une telle adversité ?

Les piliers au révélateur

Robbies Deans a choisi de reconduire les mêmes qui l'ont emporté face à la Nouvelle-Zélande, " une marque de respect " selon le sélectionneur des joueurs de l'hémispère sud. Stephen Moore a le cran et l'expérience pour tenir la dragée haute à son vis-à-vis, alors que la troisième-ligne Pocock-Samo-Elsom n'a strictement rien à envier à son homologue. Finalement, ce sont Ben Alexander et Sekope Kepu qui sont le plus attendus au tournant. Le premier a connu une ascencion fulgurante et comptabilise 30 sélections avec les Wallabies, alors que le second, à peine 25 ans, n'en a connu que 9 sous la tunique australienne. Un total qui paraît alors dérisoire au vu des 80 et 78 des piliers italiens, dont le droitier est considéré comme l'un des meilleurs au monde. Afin de pourvoir les lignes arrières en munitions, il va donc falloir aller au front pour les avants australiens. Après tout, ne dit-on pas que le rugby commence devant ? Les Australiens devront le vérifier dimanche.

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