Les Gallois y croient...

Par Rugbyrama
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Auteurs de deux très bons matchs de préparation face à l'Angleterre au mois d'août, les Gallois espèrent pouvoir déborder les Sud-Africains, champions du monde en titre, ce dimanche à Wellington. Va-t-on assister à la première surprise du Mondial néo-zélandais ?

Si la pluie battante qui vient de s'abattre sur Wellington épargne le Regional Stadium pendant quatre-vint minutes, le choc tant attendu entre Gallois et Springboks devrait accoucher de la plus parfaite des oppositions de style. "Les champions du monde ne pratiquent pas le moindre rugby". C'est en ces termes que Warren Gatland, le boss gallois, a donc ouvert les hostilités en début de semaine. Selon "Gats", les Springboks excellent dans ce qu'ils font -conquête, défi physique, occupation, défense- mais ne donnent que rarement de l'amplitude dans leur jeu. "Que voulez-vous que je réponde à cela ?, rétorquait Bryan Habana mercredi soir. Notre jeu nous a permis d'accrocher deux titres de champion du monde, ce que seuls les Australiens sont parvenus à réaliser dans l'histoire de la compétition ! Nous croyons en nous. Nous savons quelles sont nos forces et n'allons pas changer notre façon de jouer parce que certains estiment détenir la vérité."

A Wellington, les coéquipiers de John Smit ne changerons pas d'un iota leur projet de jeu. En alignant l'équipe la plus expérimentée de l'histoire des Springboks, le sélectionneur sud-africain Peter de Villiers a envoyé un message clair au monde du rugby : les vainqueurs de 2007 sont hermétiques à la pression et sont habitués aux grands rendez-vous. "Il est question ici de gagner des matchs, explique le successeur de Jake White, pas de faire le spectacle. Nous battrons les Gallois en concrétisant chacune de nos incursions dans leur camp. Seuls des joueurs ayant l'expérience de ces matchs là peuvent faire preuve du réalisme dont notre équipe a besoin."

Priestland, la surprise du chef

Côté gallois, Gatland a du composer avec la blessure de son meneur de jeu Stephen Jones, blessé. En titularisant le jeune Rhys Priestland (24 ans, Scarlets), le coach des Dragons Rouges espère donner l'envergure et la vitesse nécessaire au jeu des siens pour déborder le bloc sud-africain. De fait, James Hook, l'habituelle doublure de Stephen Jones, glisse à l'arrière, en lieu et place de Lee Byrne, jugé en méforme par son staff. Gatland analyse : "Rhys Priestland a démontré face aux Anglais, lors de nos matchs de préparation, qu'il était l'homme de la situation. Il possède un bon jeu au pied, une défense sur l'homme correcte et demeure un excellent porteur de balles." Cela sera-t-il suffisant pour créer la première grosse surprise de ce Mondial ? Si les conditions climatiques permettent aux Gallois de dynamiser le jeu, c'est fort probable...

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