A l'est, rien de nouveau

Par Rugbyrama
  • Danut DUMBRAVA - 05.02.2011 - Roumanie
    Danut DUMBRAVA - 05.02.2011 - Roumanie
Publié le Mis à jour
Partager :

Alors qu'elle débute son mondial ce samedi, 3h00 heure française, à Invercargill face à l'équipe d'Ecosse, la Roumanie se veut réaliste. Située dans une des poules les plus relevées avec l'Argentine, l'Angleterre et le XV du chardon, l'équipe de Romeo Gontineac vise une victoire face à la Géorgie.

Les Coupes du monde se suivent et vont en déclinant pour la Roumanie. Victime de gros déboires financiers, l'équipe a frôlé la catastrophe sportivement. Dernier pays qualifié pour la Coupe du monde aux dépens de l'Uruguay, les hommes de Romeo Gontineac ne viennent pas au pays du long nuage blanc avec de grandes ambitions. Ayant hérité peut-être de la poule la plus difficile avec trois nations majeures au programme, les Roumains devront délivrer un gros match face à la Géorgie pour rééditer leur victoire de l'hiver 2010 lors des barrages pour le mondial (22-10) et ainsi réaliser leur objectif."Nous savons quel est notre niveau. Pour nous, le match le plus important, c'est le dernier qui nous opposera à la Georgie", a confirmé aujourd'hui le manager roumain Robert Antonin. L'équipe roumaine version 2011 ne peut pas, en effet, espérer grand chose de son premier match. Elle risque fort de se brûler d'entrée sur des chardons ardents. Disséminés partout en Europe, les joueurs roumains manquent de cohésion.

Un match très compliqué

A Bucarest les moyens manquent. Le rugby stagne et cherche à se restructurer. Les anciens se sont mobilisés à l'image de Dumitras, Fercu, Tincu, Socol ou encore Tonita pour redorer le blason national. Les arguments des coéquipiers de Cristian Petre apparaissent toutefois trop peu nombreux pour rivaliser avec un XV écossais certes morose, mais qui figure toujours dans le huit majeur des nations du rugby. L'équipe, menée par Chris Paterson (premier joueur de son pays à participer à quatre Coupes du monde), aborde donc ce match en grand favori. Robert Antonin dresse modestement un état des lieux : "Nous espérons troubler cette équipe d'Ecosse. Nous avons prévu un plan de jeu où nous pourrions rivaliser avec eux en conquête. Pour le reste, nous avons travaillé nos points faibles, la discipline et la défense. C'est là que nous avions pêché lors de nos dernières sorties". Suffisant pour l'emporter ? Réponse Samedi à Invercargill.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?