Vers un Mondial à 16 ?

Par Rugbyrama
Publié le Mis à jour
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Après avoir donné le feu vert à la Fédération néo-zélandaise pour l'agrandissement du stade Eden park, l'IRB a planché sur le futur du rugby mondial. Ça risque de bouger !

Lors de sa dernière intervention, quand il a proposé la mise en place d'une Coupe du monde biennale, Syd Millar, président de l'IRB a été contraint de faire marche arrière devant la volée de bois vert.

Mais, un peu comme les hommes politiques qui savent une réforme nécessaire pour l'avenir d'une nation, Docteur Millar est revenu à la charge lors de la réunion du comité de direction de la Rugby World Cup à Auckland lundi.

Ainsi pour éviter des non-matchs comme le match qui opposera lors du prochain Mondial la Nouvelle-Zélande à l'Uruguay ou au Portugal, Millar a évoqué l'une des propositions posées lundi sur la table qui consisterait à disputer le Mondial à 16 équipes, soit quatre de moins que ce qui se fait pour la Coupe du monde 2007. "Ce n'est pas réaliste d'avoir des équipes amateurs jouant contre des professionnels à ce niveau de compétition," martèle Millar au Dominion Post.

Autre cheval de bataille : la refonte du système de qualification pour le Mondial. Système qui implique aujourd'hui pas moins de 86 nations. Mais le dossier le plus conséquent concerne la mise sur pied de la saison intégrée avec la difficulté de faire jouer les deux hémisphères en même temps.

Les Pumas avec les Springboks ?

En tout, ce sont neuf propositions qui ont été discutées à Auckland où la question de l'avenir des Argentins a également été abordé. Il semble impossible d'accueillir la sixième nation au classement IRB au sein du Tournoi des 6 Nations en raison de l'ajout d'une date. Mais, l'IRB a déclaré qu'elle ne pouvait pas vraiment mettre la pression sur les nations de la Sanzar. L'idéal pour le dossier argentin selon le président de l'IRB est d'aider à la mise en place d'une compétition nationale forte en Argentine avec à terme une compétition inter-province avec l'Afrique du Sud.

"Nous devons tous nous asseoir et les aider," a conclu Millar. Autant dire que les Pumas ne sont pas encore au bout de leur combat.

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