Laporte: "Tout le monde jouera"

Par Rugbyrama
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Pour Bernard Laporte, les matchs amicaux du mois d'août seront plus l'occasion de retrouver la compétition que de définir une équipe-type. Le futur secrétaire d'Etat aux Sports revient également sur les affaires du Tour de France...

Comment s'est passé cette semaine plus axée "rugby"?

B.L: Plutôt Bien. On est passé de deux séances rugby par semaine à une par jour. Je sentais une certaine envie chez les joueurs. Ça leur manquait un petit peu. Ce vendredi, c'était la cinquième séance, c'était un peu plus dur. On sent que la semaine a été consistante.

Y-a-t-il des différences notables avec la préparation de 2003?

B.L: On a un préparateur physique de plus (Alex Marco, du Stade Français). C'est bien, c'est même considérable. Dès qu'un joueur est touché, l'un d'eux peut le prendre en main individuellement. Avant, il fallait presque attendre que la séance soit finie pour s'en occuper.

Qu'attendez-vous des matchs amicaux en août?

B.L: Ce sont des matchs de préparation donc... à nous préparer ! Ils nous permettront de mettre en places des choses. On n'est pas là pour faire des essais même si on va faire jouer tout le monde. On ne va rien sortir du chapeau. Ce seront des matchs de rugby. Jouer, c'est autre chose. Le stress d'avant match, l'engagement qu'il n'y a pas à l'entraînement...

Trois rencontres, est-ce suffisant?

B.L: Comparé à certaines équipes, on aura beaucoup de compétition dans les jambes avec ces trois matchs. Et puis on fera des oppositions à l'entraînement, tout en gardant une certaine retenue car il ne faut pas que les joueurs se blessent. C'est l'occasion de donner du rythme et de la compétition à tous. Tout le monde jouera.

Notamment ceux qui ont eu une saison morcelée par les blessures...

B.L: Effectivement, il y a des joueurs qui ont plus ou moins joué mais à ce moment-là, on aura six semaines de préparation derrière nous. Tous les compteurs ont été mis à zéro. Après, c'est sur la fraîcheur. Prenons le cas d'Olivier Milloud qui n'a pas joué depuis le Tournoi, on le sent frais depuis le début. On ne fait pas de plan sur la comète de toute façon. On ne sait pas qui sera apte. Si on jouait maintenant, Frédéric Michalak n'en serait pas.

Allez-vous rencontrer les arbitres avant les rencontres?

B.L: Pour l'instant ce n'est pas prévu mais moi j'aimerais bien. Pour le moment, on ne nous a pas dit si ça serait possible ou pas. Il n'y a pas de raison que ça ne le soit pas car ça a toujours existé. On sait plus ou moins les consignes qui sont données. Je ne serais pas contre travailler avec Joël Jutge (arbitre français, ndlr) après les rencontres pour débriefer.

Qu'avez-vous retenu-vous du Tri-Nations?

B.L: Les Blacks ont confirmé leur position même si ce n'était pas si simple pour eux. Ils ont perdu une fois, ne sont pas passés pas loin une deuxième fois. L'Afrique du Sud est toujours là, elle est dans la continuité depuis quatre ans. J'étais un peu surpris par l'Australie. On pensait que... et finalement ils sont là aussi.

Les affaires actuelles sur le Tour de France, ça vous inspire quoi?

B.L: J'aime le Tour de France. Ce n'est pas parce qu'il y a des tricheurs qu'il faut tout annuler. Si j'étais déjà en poste, je serais certainement très occupé par ça, sans doute à l'élaboration d'un projet de loi. Cette chasse aux tricheurs, c'est très bien pour le Tour et le vélo. Il y a une réelle détermination pour assainir l'épreuve et c'est tout à l'honneur des organisateurs. En termes de notoriété, ce qu'il se passe, c'est très bien. Cette compétition est trop belle. La question qu'il faut se poser, c'est comment on en est arrivé là.

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