Mignoni : "Revenir dans le groupe"

Par Rugbyrama
  • Eurosport
    Eurosport
Publié le
Partager :

Porté disparu de la feuille de match depuis la défaite contre l'Argentine, Pierre Mignoni, qui a fait son autocritique, est impatient de retrouver le terrain.

Comment s'est passé votre week-end ?

Pierre Mignoni.- J'ai passé un très bon week-end avec ma femme et mes enfants. Cela m'a fait beaucoup de bien. Je n'ai pas regardé le moindre match, je n'ai pas vu une seule image de la Coupe du monde. J'ai coupé totalement avec le rugby même si je suis allé voir mes coéquipiers de Clermont. Ce week-end m'a vraiment fait du bien avant d'attaquer la dernière ligne droite.

Comment vous sentiez-vous après la défaite contre l'Argentine ?

P. M.- L'équipe de France a manqué son match et moi aussi. J'étais très déçu comme tout le monde. Cette défaite a été très dure à encaisser mentalement et la semaine suivante a été très longue jusqu'au match face à la Namibie. Notre première victoire a fait du bien a tout le monde, même à ceux qui ne jouaient pas. Des moments difficiles j'en ai connu d'autres.

Avez-vous revu cette rencontre ?

P. M.- J'ai revu mon match. Du moment que tu arrives à faire ton analyse et à te critiquer c'est bien. Il ne faut pas se chercher d'excuses.

Avez-vous compris de ne pas être dans le groupe lors des deux derniers matchs ? Dans quel état d'esprit êtes-vous ?

P. M.- J'attends avec impatience de revenir dans le groupe des vingt-deux. Je veux retrouver du temps de jeu. Que l'on me donne quinze, dix ou cinq minutes, je m'en fous. Quand tu ne joues pas, tu ne comprends jamais mais Bernard Laporte doit faire des choix. Mon cas importe peu, à part pour moi et mes proches, mais l'important est que l'équipe de France s'est retrouvée sur ses deux derniers matchs. Face à l'Irlande, les joueurs étaient plus sereins. L'équipe de France avait besoin de cela, car si c'était le cas lors des entraînements, il était important de le retrouver sur le terrain.

La blessure de David Skrela vous condamne-t-elle à ne pas figurer sur la feuille de match comme vous n'êtes pas un buteur ?

P. M.- Les charnières ont été faites et on ne peut pas les enlever comme ça. Si j'avais fait un bon premier match, cela aurait été peut-être différent. Je ne vais pas me cacher derrière cela.

Pensez-vous avoir une responsabilité plus importante que le reste de l'équipe dans la défaite face à l'Argentine ?

P. M.- C'est une défaite collective mais j'occupe un poste qui est plus exposé. Quand ça ne va pas, il faut accepter le jeu car quand tout va bien, vous êtes aussi mis en avant.

Les charnières ont été constituées. Pensez-vous pouvoir changer l'ordre établi d'ici l'annonce de l'équipe jeudi ?

P. M.- D'ici jeudi, je ne pense pas pouvoir renverser la tendance aux entraînements. Une charnière est en place mais je ne le subis pas. Je ne suis pas fataliste.

Que pensez-vous de la Géorgie, votre futur adversaire ?

P. M.- Les Géorgiens ont failli battre l'Irlande. A priori, ils sont plus faibles que nous, mais nous devons rester humbles et faire les choses dans l'ordre.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?