Premiers verdicts

Par Rugbyrama
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Après deux mois de préparation et trois matchs amicaux, l'équipe de France a trouvé quelques repères et points de satisfaction.

Trois victoires

L'équipe de France se devait d'attaquer la Coupe du monde avec la tête claire. Il ne fallait pas se poser des questions à l'heure d'affronter l'Argentine. Avec trois succès en trois matchs lors du mois d'août, les Français ont maintenant un capital confiance (il ne faut pas oublier que les Bleus ont remporté le dernier Tournoi des 6 Nations) intéressant. Même si tous les joueurs reconnaissent qu'ils "n'ont encore rien gagné", ils mesurent l'importance de ce sans faute.

La défense

La ligne d'essai des Français est restée inviolée pendant 200 minutes. Ils n'ont encaissé aucun essai face à l'Angleterre en deux rencontres avant de céder une seule fois face aux Gallois. L'organisation collective est au point et plusieurs joueurs ont une nouvelle fois montré des capacités individuelles associées à un grand sens du sacrifice (Betsen, Skrela, Thion, Martin, Szarzewski). Une défense qui a fait ses preuves face au défi physique imposé par les Anglais mais aussi face au volume de jeu proposé par les Gallois.

Une conquête en progrès

Déficients en touche et en mêlée lors du premier match à Twickenham, les Français ont travaillé pour rectifier le tir lors des deux derniers matchs de préparation. L'alignement tricolore a retrouvé son efficacité à Marseille puis à Cardiff. Les rares ballons perdus sont dûs à des incompréhensions entre lanceurs et sauteurs. Rien de grave. En mêlée, là aussi, les progrès ont été rapides et ils ne sont pas terminés. De Villiers est de retour et Mas est officiellement intronisé. Les Bleus vont pouvoir mieux travailler les liaisons.

Un groupe homogène

En donnant du temps de jeu à ses trentes joueurs, Bernard Laporte a pu s'apercevoir que le niveau de son groupe était assez homogène. Malgré les nombreux changements à chaque rencontre, l'équipe de France a su maintenir son niveau de performance. La concurrence fait rage en troisième ligne où Rémy Martin, Thierry Dusautoir et Yannick Nyanga sont sur les talons de Julien Bonnaire et Serge Betsen. Le Biarrot a d'ailleurs reconnu qu'il n'était pas certain d'être titulaire. Un problème de riche qui plaît au sélectionneur. Seule ombre au tableau, la blessure au dos de Lionel Nallet qui l'empêcha de jouer le dernier match. Le Castrais n'a même pas joué quarante minutes en trois rencontres.

L'efficacité offensive

Malgré une possession souvent à l'avantage de ses adversaires, l'équipe de France a toujours inscrit des essais. Les Bleus n'ont pas besoin d'avoir des temps forts interminables pour faire craquer les défenses adverses. Leur jeu offensif est encore en construction mais leur potentiel offensif a évolué au fil des matchs notamment grâce à une meilleure conservation. En revanche, les Français ont gaché quelques occasions d'essai à Marseille et à Cardiff. Ils ne pourront plus se le permettre à la Coupe du monde.

Aucune blessure

"C'est le plus important," affirmait Jo Maso après la victoire à Cardiff. Aucun joueur n'a dû abandonner sur blessure le groupe tricolore (à l'exception de Sylvain Marconnet qui a payé sa volonté de revenir trop vite). C'est donc avec quasiment l'équipe qu'il avait en tête que Bernard Laporte va attaquer cette Coupe du monde.

Une condition physique sans reproche

Les Français ont dominé les Anglais avant de surclasser les Gallois. Les Bleus se sont imposés physiquement lors des trois rencontres. Bénéficiant d'une préparation plus longue qu'à l'acccoutumé, ils ressentent aujourd'hui les bienfaits des séances très dures du mois de juillet. L'arrivée d'un troisième préparateur phyqiue dans le staff tricolore n'est pas étrangère à ces conditions physiques irréprochables. Reste à maintenir cette fraîcheur pendant toute la compétition.

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