Poux au bon moment

Par Rugbyrama
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Jusqu'à la fin du mois de juillet, retrouvez tous les jours le portrait d'un joueur de l'équipe de France. Aujourd'hui, Jean-Baptiste Poux. Sûrement un des moins médiatiques des Bleus mais l’homme détient de nombreuses qualités à son poste.

Appelé de la dernière minute lors de la Coupe du monde 2003 pour suppléer Pieter de Villiers, Jean-Baptiste Poux figure dès le départ dans la liste des 30 joueurs retenus par Bernard Laporte pour l'édition 2007. "Brad" - pour céder à la mode des surnoms - possède une expérience aussi bien en tant que pilier qu'au sein de l'équipe de France.

A 28 ans, il vient d'achever sa neuvième saison professionnelle d'une carrière débutée à Narbonne avant de rejoindre le Stade toulousain. Il entame sa carrière internationale en 2001 et aligne 11 sélections jusqu'à la Coupe du monde 2003 où il porte pour la dernière fois le maillot de l'équipe de France contre la Nouvelle-Zélande. "Ces quatre années ont quand même été riches, avec le club on a joué plusieurs phases finales", remarque-t-il car s'il disparaît des Bleus, cela ne l'empêche pas de remporter un second titre de champion d'Europe en 2005.

"Là pour les bons moments"

Cette saison, il a disputé 25 matchs dont 17 comme titulaires et est devenu l'un des piliers les plus souvent utilisés par Guy Novès. Car "Poux a l'avantage d'être polyvalent, il faut avoir un joueur capable de jouer à droite et à gauche" souligne Laporte pour justifier sa sélection au détriment de Nicolas Mas et Christian Califano. Alors Poux ne boude pas son plaisir : "Ça me fait vraiment plaisir de retrouver l'équipe de France et d'être là pour les bons moments". Mais comment vit-on ces années ? Jean-Baptiste nous donne la réponse : "C'est vrai que parfois c'était frustrant de ne pas partir avec les Bleus en tournée. Soit j'étais blessé, soit d'autres joueurs étaient pris, mais j'y ai toujours cru". C'est là, dans le moral, comme beaucoup d'autres Bleus, qu'il a forcé son destin.

La Coupe du monde lui tend donc les bras, et c'est avec impatience qu'il attend l'événement. "J'ai vraiment hâte d'être à cette Coupe du Monde", déclare-t-il même si il doit ajouter: "je connais la plupart des joueurs mais quand on arrive on voit qu'ils ont vécu pas mal de choses ensemble. Il faut donc faire sa place dans le groupe". Pour le sélectionneur, c'est chose faite. Il lui reste à agir à l'identique avec ses coéquipiers, il côtoie la plupart d'entre eux en club et la chose ne devrait pas être trop ardue. Il n'émet qu'un souhait par rapport à 2003. "J'espère que cette fois-ci, on va aller au bout même si le chemin est long". Voilà un désir partagé par beaucoup.

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