Pas d'histoire...

Par Rugbyrama
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Les Ecossais ne l'ont pas oublié. Le 24 février dernier, ils s'étaient inclinés 37-17 contre les Italiens. Chez eux, dans leur jardin de Murrayfield. Un véritable affront, qu'il s'agira de laver samedi à Saint-Etienne. Ça, c'est pour la petite histoire, bien sûr. Car l'enjeu de ce match – une qualification pour les quarts de finale de Coupe du monde – va bien au-delà de cette simple revanche. D'ailleurs, seulement sept titulaires de l'équipe alignée par Franck Hadden ce week-end avaient débuté ce match.

Mais c'est une donnée à prendre en compte. Les Ecossais savent à quoi s'attendre et annoncent la couleur. "L'Italie est peut-être l'équipe qui a le plus progressé ces dernières années, on en a fait l'amère expérience, souligne ainsi l'arrière Rory Lamont. On ne les sous-estime pas. Pour nous comme pour eux, c'est une finale en soi."

"Finale", c'est également le mot choisi par le deuxième ligne Nathan Hines. "On ne veut surtout pas être les premiers Ecossais à ne pas se qualifier pour les quarts". Effectivement, le XV du Chardon a toujours atteint les phases finales en Coupes du monde... Une première de ce genre ferait très mauvais effet. Au vu des pâles prestations italiennes depuis le début de la compétition, l'Ecosse part favorite. Mais elle se méfie beaucoup : "Les Italiens ont peut-être joué en-dessous de leur niveau jusqu'à présent mais ils ont ciblé ce match depuis longtemps et je suis sûr qu'ils vont nous sortir le grand jeu, assure l'ailier Sean Lamont. Et ils n'ont pas joué depuis dix jours", alors que la défaite écossaise contre les Blacks (40-0) remonte à seulement cinq jours...

Le match devrait se jouer devant. "Notre cinq de devant doit gagner la bataille. C'est la clé du match et c'est la base du rugby", résume le capitaine Jason White. Sur la touche, avantage à l'Ecosse avec Hines et Hamilton en deuxième ligne. Mais en mêlée, la première ligne italienne (Castrogiovanni-Festuccia-Perugini) devrait leur poser beaucoup de problèmes. Mais pas le choix, il faudra tenir. Sous peine d'entrer, tristement, dans l'histoire.

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