Nallet, première

Par Rugbyrama
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Le deuxième ligne Lionel Nallet n'a plus joué un match depuis la fin du Top 14. Face à la Namibie, il va retrouver le terrain avec envie et besoin de prouver.

Etre titulaire pour la Coupe du monde, Lionel Nallet en a rêvé. Un rêve qu'il a touché avant de le voir s'envoler. Maillon fort de la victoire française lors du dernier Tournoi, le Castrais avait fait l'essentiel pour vivre une Coupe du monde dans la peau d'un titulaire quasi indiscutable. Bernard Laporte lui accordait même des privilèges. Après une saison âpre avec son club, Lionel Nallet était exempté de tournée en Nouvelle-Zélande au mois de juin. Le guerrier devait se reposer. L'histoire était idyllique, un peu trop.

Blessé pendant la préparation, le deuxième ligne français n'a pas pu défendre ses chances lors des matchs de préparation. Condamné à rester en costard-cravate, il a constaté, impuissant, le retour en forme de Fabien Pelous et l'avènement de Sébastien Chabal. C'est donc depuis les tribunes qu'il a vécu l'entrée de l'équipe de France dans la compétition : "Lorsque j'ai déclaré forfait pour la rencontre face au Pays de Galles, je me suis dit que ça serait difficile pour jouer contre l'Argentine. Mais être en tribune fait partie de la Coupe du monde. Il ne faut pas se lamenter et aider le groupe."

Après deux mois de préparation, Lionel Nallet n'était pourtant pas très rassuré par la situation. Comment pouvait-il revenir dans l'équipe avec aucune minute dans les jambes ? "Avant l'annonce de l'équipe pour affronter la Namibie, j'avais des doutes. J'aurai pu être sur le banc ou alors les entraîneurs auraient pu décidé de reconduire ceux qui s'étaient plantés contre l'Argentine." Lionel Nallet est donc soulagé et plus rien ne semble l'effrayer. "Pour tenir le rythme de la rencontre, ce sera dur mais je vais me demmerder" sourit le Castrais, "Je suis bien conscient que si, dimanche, je fais un match catastrophique, la suite de la compétition sera difficile pour moi. Mais je ne m'arrête pas sur cette rencontre sinon je n'ai qu'à rentrer directement chez moi. Je veux montrer que je suis là."

Lionel Nallet veut oublier sa préparation contrariée et démontrer que ses performances dans le tournoi n'étaient pas éphémères. Il veut retrouver une place de titulaire car il sait Sébastien Chabal, l'impact player, a un siège réservé sur le banc des remplaçants : "Sur vingt minutes, Seb a plus de puissance que moi. C'est une situation particulière mais, si je suis le meilleur, je jouerai." Lui compte faire parler ses qualités de déplacement et sa science dans les rucks. L'équipe de France en a tant besoin.

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