Skrela: "Mon poste, c'est le 10"

Par Rugbyrama
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Même s'il peut jouer au centre, David Skrela avoue bien évidemment un penchant pour son poste de prédilection, l'ouverture. Le Parisien estime qu'il n'y a pas encore de concurrence avec Frédéric Michalak ou Lionel Beauxis... et qu'ils ont chacun, de toute

Comment se passe cette préparation?

D.S: On est à mi- chemin. Au début c'était dur, puis très dur la semaine dernière. On sait qu'il faut en passer par là pour être prêt et faire quelque chose de grand pendant la compétition. Tout le monde a mis du sien dans cette préparation. Même quand la fatigue est là, quand les jambes sont lourdes, personne ne rechigne et on s'encourage entre nous. Ça tire vers le haut.

Les matchs amicaux arrivent enfin...

D.S: Oui, on a hâte de retoucher le ballon, de plaquer,... c'est ce qu'on aime faire. Là, c'est notre dernière semaine sans match au bout, on est vraiment pressé d'y être. C'est surtout un tremplin pour notre début de Coupe du monde qui est très compliqué avec l'Argentine et l'Irlande. C'est aussi important individuellement pour savoir où nous en sommes physiquement. On n'aura sûrement pas les jambes pour faire un match plein pendant 80 minutes. Il nous reste encore quinze jours pour être au top.

Avec Frédéric Michalak et Lionel Beauxis, vous êtes trois ouvreurs. Un match chacun donc...

D.S: Je pense que l'on aura chacun notre chance pour montrer ce que l'on sait faire. A l'entraînement, on donne tous les trois le maximum pour postuler à l'ouverture. Après ce sera le choix des entraîneurs.

Y a t-il déjà de la concurrence entre vous?

D.S: Pour l'instant, on fait très peu de rugby. On fait plus de la mise en place collective. Ce n'est pas ciblé sur les postes. On essaie de se fondre dans le jeu que le coach veut mettre en place et l'assimiler dans un premier temps. Après chacun comprendra à sa façon ce qu'il doit et peut faire.

Vous avez des profils très différents...

D.S: Oui et c'est une chance. Ne serait-ce que par rapport aux adversaires, aux physionomies des rencontres. Lionel a un gros jeu au pied, Fred peut faire basculer un match à tout moment alors que moi je suis peut-être un peu plus classique dans mon registre. C'est bien d'avoir le choix car il faudra aussi tenir compte de la forme du moment.

Avez-vous plus d'affinités avec Jean-Baptiste Elissalde ou Pierre Mignoni?

D.S: Je n'ai jamais joué avec Jean-Baptiste et c'est vrai que ça s'est bien passé avec Pierre pendant le Tournoi. Maintenant, on ne sait pas encore le jeu que l'équipe de France va développer. Et puis après, pour les matchs, ça sera autre chose. On n'en est pas encore là.

Vous sentez-vous prêt à jouer au centre?

D.S: J'y ai joué à la fin de la saison avec le Stade Français car Juan Martin Hernandez était à l'ouverture mais mon poste, c'est n°10. Je me sens plus à l'aise à l'ouverture, j'y ai plus de repères. Quand on joue des grosses équipes, c'est mieux d'être là où on a le plus de certitudes. Enfin, il n'y a pas de souci si je dois jouer au centre un quart d'heure ou vingt minutes en fin de rencontre.

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