L'Italie change d'ère

Par Rugbyrama
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Le Sud-Africain Nick Mallett a été choisi pour succéder à Pierre Berbizier à la tête de l'Italie. Sa mission: faire franchir un cap de plus à la Nazionale, qui vient d'échouer aux portes des quarts de finale face à l'Ecosse. Pour le technicien français, l

Nick Mallett refait ses valises. Le Sud-Africain va cette fois les poser en Italie, pays qu'il connait déjà pour avoir joué à Rovigo dans les années 80. L'ancien sélectionneur des Springboks (97-98), passé par le Stade Français (champion de France 2003 et 2004), a été nommé à la tête de la Nazionale mercredi sans que l'on en connaisse la durée. Il revient donc sur le Vieux Continent après un passage comme directeur du rugby de la Western Province dans le Super 14. Agé de 51 ans, Mallett vient perpétuer, à Rome, la tradition des sélectionneurs étrangers après le Néo-Zélandais John Kirwan et le Français Pierre Berbizier.

L'affaire s'est conclue définitivement mardi quand le nom de Mallett a circulé pour prendre en main le XV gallois. Le Sud-Africain avait rapidement démenti expliquant que ses négociations avec l'Italie étaient déjà bien avancées. "Ce ne serait pas juste envers la Fédération italienne, avançait-il. Nous avons réglé 90% des difficultés, ce serait une erreur de ma part de renoncer et dénoncer cet accord. Les négociations sont trop avancées et une annonce interviendra après la compétition" . Visiblement, les derniers détails ont été réglés plus rapidement pour éviter tout débauchage.

"Un jeu typiquement italien"

Désormais, l'Italie n'attend qu'une chose. Connaître autant de succès avec Nick Mallett qu'elle en a eu avec Pierre Berbizier. Ça sera difficile de faire mieux. En tout cas pour l'instant. Avec le Français à sa tête, les Transalpins ont connu une progression fulgurante, réduisant l'écart avec les nations historiques et signant même deux succès cette année (Galles et Ecosse, à Murrayfield), chose inespérée à leur entrée dans le Tournoi en 2000. Ils viennent d'échouer aux portes du grand huit de la Coupe du monde, objectif surréaliste lors des précédentes éditions.

Qualification ou pas, le départ de Pierre Berbizier était prévu. Le technicien français avait déjà annoncé que ce Mondial serait sa dernière mission italienne, avant de prendre en main la destinée du Racing-Metro, en Pro D2. Son passage n'a laissé que des bons souvenirs. "Pierre a amené beaucoup de réalisme. On a trouvé une route faite de travail, de plaisir aussi", estime Carlo Checchinato, manageur national. "C'est le premier qui a essayé de construire un jeu typiquement italien". Nick Mallett est prévenu. Il devra être à la hauteur des nouvelles ambitions italiennes.

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