Limiter les dégâts

Affronter des Irlandais qui veulent se racheter après une entrée en matière médiocre contre la Namibie n'est déjà pas un cadeau en soi. Mais quand, en plus, vous avez eu seulement quatre jours de repos depuis votre dernier match, cela relève de l'épreuve de force. Les Géorgiens, qui ont perdu leur seul pilier droit Davit Zirakashvili sur blessure, vont pourtant devoir faire face.

Et pour ça, ils pourront s'appuyer sur leur honorable défaite contre l'Argentine mardi. Si le score est lourd (33-3), les Lelos ont fait bonne figure, menés seulement 6-3 à la mi-temps. Mieux, ils ne se sont pas contentés de résister aux Pumas, leur opposant durant 60 minutes un jeu intelligent et construit. Mais ils ont craqué physiquement à la fin de la rencontre.

Du coup, le staff a décidé de faire tourner un maximum, pour permettre aux cadres de souffler avant le choc contre la Namibie le 26 septembre. Onze changements ont ainsi été effectués dans le XV de départ, mais la il s'agit là d'une stratégie bien risquée: "Je ne sais pas si c'est le moment parce que les Irlandais au contraire vont faire jouer la grande, très grande équipe, avouait cette semaine Henry Broncan, consultant auprès des Géorgiens. Il est certain qu'il faut ménager le groupe mais moi je crains une trop large défaite. Le moral risque d'en prendre un coup..."