Lapasset satisfait

"On a suivi ce dossier dans la mesure où nous avons mis en place depuis un an une série d'indicateurs pour garantir la traçabilité des billets", a-t-il déclaré aux journalistes en marge du stage de l'équipe de France à Font-Romeu, dans les Pyrénées-Orientales. "Aujourd'hui, ça a bien fonctionné." Le Journal du Dimanche a révélé qu'une "jeune femme de 25 ans", en possession d'un "listing d'une trentaine de noms et d'adresses, ainsi que plusieurs billets pour les matches de la Coupe du monde, vraisemblablement destinés à alimenter le marché noir", avait été interpellée en "flagrant délit" la semaine dernière dans le 18e arrondissement de Paris. Selon le journal, citant des "sources concordantes", des individus auraient acheté des billets en usurpant l'identité de particuliers et les auraient ensuite appelés pour leur dire que c'était une erreur, afin de récupérer les billets à leur place. Ce système permet de contourner les quotas de places par acheteur fixés par le Comité d'organisation pour éviter le marché noir. "Les services de police travaillent pour identifier l'ensemble du réseau, pas seulement pour récupérer les billets", a précisé M. Lapasset. "La Coupe du monde de rugby est le troisième événement sportif mondial. Il y a beaucoup d'argent à gagner pour les fraudeurs. Cela nous a incités à beaucoup de prudence. Il y a encore un mois, donc restons vigilants." Pour repérer les fraudeurs, le comité d'organisation a donné un numéro d'identification à chaque billet afin de pouvoir faire des croisements avec les bons de commande. Un suivi a également été mis en place de la mise sous pli des billets à leur distribution, en passant par leur passage dans les centres de tri. Enfin, des recoupements peuvent être effectués pour vérifier que les billets sont arrivés à la bonne adresse et au bon destinataire.

Avec l'AFP