La polémique est lancée

Par Rugbyrama
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A cinq jours du premier test contre l'Angleterre samedi, les allégations de Bernard Laporte concernant les contrôles anti-dopage en Angleterre et dans le reste des Nations majeures ont lancé la polémique. A laquelle les Anglais ne se sont pas privés de ré

"En France, il y a un suivi longitudinal : le joueur ne peut pas se doper. Enfin si, mais il sera pris. Mais que se passe-t-il en Nouvelle-Zélande ou en Angleterre ? On n'est sûr de rien. " Voilà les mots, prononcés par le sélectionneur tricolore lors d'un entretien accordé au Journal du Dimanche hier, qui ont provoqué l'ire des dirigeants du rugby anglais. Bernard Laporte émet donc publiquement ses doutes concernant la transparence de la préparation des champions du monde et des autres grandes nations du rugby mondial. "La seule certitude, c'est qu'il y a des contrôles lors des matchs internationaux, ajoute-t-il. Certes, ils ne sont qu'urinaires et il faut certainement aller plus loin. Plus il y a un rugby d'élite, comme dans l'hémisphère Sud, plus on s'expose au dopage."

450 contrôles par an

La RFU n'a pas tardé à répondre. "Nous avons un programme très costaud, explique ainsi Terry Burwell, le directeur des compétitions de la Fédération anglaise, au Daily Mirror. Nous sommes la seule Fédération qui compte un commissaire à plein-temps chargé de la lutte contre le dopage. Cela prouve combien nous prenons le problème au sérieux. Le sport britannique est soumis à 450 contrôles chaque année, après les matchs ou n'importe quand, pendant les saisons et les intersaisons."

L'IRB s'en mêle également, par la voix de son vice-président, l'ancien capitaine du XV de la Rose Bill Beaumont : "Je suis surpris et déçu (des propos tenus par Bernard Laporte, NDLR). Peut-être était-ce pris hors-contexte... La RFU - et tout le rugby en général - prend très au sérieux les contrôles anti-dopage. Je pense que la Fédération anglaise agit de manière très appliquée sur cette question." Bernard Laporte aura, de toute façon, bientôt l'occasion d'en discuter avec son homologue au gouvernement britannique. En attendant, Français et Anglais pourront s'expliquer sur le terrain dès samedi. La tension monte.

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