Califano : "Je pense au Mondial"

Par Rugbyrama
Publié le Mis à jour
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Le pilier de Gloucester, Christian Califano, était à Toulouse jeudi pour présenter les projets mis en place par la région Midi-Pyrénées pour le Mondial. L’occasion pour l’élu régional d’évoquer ce rendez-vous auquel il pense souvent… en tant que joueur !

Christian Califano, où en est votre blessure ?

Christian Califano.- Ça évolue bien, plus vite que prévu. Je pense que je pourrai reprendre d'ici deux semaines et demi. Je suis content parce que ça ferait quatre semaines et demi de convalescence au total, alors que nous avions tablé sur cinq à huit semaines.

Que travaillez-vous en attendant ?

C.C.- Beaucoup de physique ! Et du foncier aussi, énormément. A Gloucester, nous avons l'ancien préparateur physique des All Blacks, Mike Anthony. Je peux vous dire qu'il nous suit de très près !

Quel bilan tirez-vous de la saison de Gloucester ?

C.C.- Il est bon puisque nous sommes deuxièmes du championnat avec un match en retard. Je pense que nous allons nous qualifier pour les phases finales et j'espère bien être remis pour les jouer. Par contre, nous avons eu beaucoup plus de mal en Coupe d'Europe. Je crois que nous n'étions pas prêts pour cette compétition. Il faut dire qu'il y a 70% de jeunes dans l'équipe, des joueurs qui ont dans les 22 ans&hellip Mais cela aura été une bonne expérience, bien que douloureuse.

Bernard Laporte a cité votre nom pour la prochaine tournée en Nouvelle-Zélande. Que cela vous inspire-t-il ?

C.C.- Je ne sais pas quoi dire. Ça fait toujours plaisir bien sûr. Je me sens bien en ce moment, je suis au top physiquement malgré ma petite blessure et s'il fait appel à moi, j'irai en équipe de France avec grand plaisir. Ce serait l'occasion pour moi d'avoir une nouvelle chance, comme d'autres l'ont eue.

Pensez-vous à la Coupe du monde du coup ?

C.C.- J'y pense oui. Quand j'ai des joueurs de l'équipe de France au téléphone, je leur pose des questions, je m'y intéresse et leur bonheur transpire. Je voudrais bien être à leur place. Une Coupe du monde, c'est quelque chose d'extraordinaire. Si on fait appel à moi, ce sera un honneur. Mais une tournée en Nouvelle-Zélande serait déjà extraordinaire.

Que pensez-vous pouvoir apporter au XV de France ?

C.C.- Un peu d'expérience. L'équipe est déjà bien encadrée avec des joueurs comme Ibanez et Pelous mais je peux apporter quelque chose d'un peu différent je crois.

Vous sentez-vous capables de disputer une Coupe du monde à 34 ans ?

C.C.- J'ai joué 90% des matchs avec Gloucester cette saison alors oui, j'ai l'impression d'être toujours au niveau. Repartir en Angleterre m'a permis de me remettre en selle et de perdre les doutes que j'avais il y a deux ou trois ans. Je déborde d'envie pour les deux ans de rugby qu'il me reste.

Un mot sur la victoire du XV de France pendant le Tournoi des 6 Nations ?

C.C.- Ce qui a surtout été positif je crois, c'est le fait que Bernard Laporte ait fait appel à quarante joueurs. Cela lui a permis de faire tourner et de remettre en lumière certains joueurs oubliés comme Pierre Mignoni. Bien sûr, la victoire constitue un bon lancement pour la Coupe du monde. Mais le match perdu en Angleterre est déstabilisant.

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